Sciences de la Vie et de la Terre

Pierre STOUFF - site personnel pédagogique réalisé lorsque l'auteur était professeur à l'iufm de Bretagne
ces pages ne sont plus mises à jour au 1/09/2002
(N.B. les conseils et informations fournis ici n'engagent que leur auteur et ne sont pas validées par l'autorité compétente ; ils ne constituent qu'un support à l'enseignement et une aide à la préparation du concours ou à la mise en place d'activités scientifiques dans les écoles) -site associé Lycée 1998-1999


Un cours de SVT

Archives 1999-2001

depuis la date de rédaction de ces pages les programmes de l'école primaire ont (légèrement) changé ainsi que les modalités du concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE)


Bibliographie

cours détaillé
par thème

essai de
formulation par cycle


PE1

PE2

 

DéfiSciences

2001-2002
"dans l'air du temps"
"l'eau"
"la lumière"

sujets du CRPE

thèmes de didactique
planning 2001

PE
PLC2

Questions
nouveau programme
en UNE énorme "page" html
(attention fichier de 741 Ko, utile à la recherche de mots et à la navigation rapide dans la page par des liens ajoutés)


Analyse didactique
CRPE

Cours 2000

ressources
sciences 29

Formation continue

Second concours interne des PE:
*
conseils
*
sujet Rennes 2000

vacataires
et contractuels
en SVT

Pour qu'il y ait un apprentissage il faut qu'il y ait une difficulté à surmonter

sur ces pages je m'efforcerai de hiérarchiser mes commentaires à l'aide de petits pictogrammes
disciplinaire, didactique ou pédagogique
philosophique
politique

Dans ses vœux du 24 novembre 2002, le comité national de la Société des Agrégés, «demande instamment que la réflexion entreprise actuellement sur l'activité des IUFM n'exclue pas l'éventualité de la suppression de ces instituts et de leur remplacement par des centres de préparation pratique à l'enseignement.»
Une proposition: un concours ouvert aux bacheliers, avec une année (ou deux) de préparation dans les lycées (avec des enseignants du secondaire) en classe préparatoire spéciale, avec un programme strictement disciplinaire SANS AUCUNE PARTIE pseudo-DIDACTIQUE sur les matières du lycée (pas de disciplines "transversales" qui seraient réservées à la formation professionnelle), avec le niveau lycée, élargi à un programme plus vaste (pour les SVT, l'homme vivant, la nature et la place de l'homme dans la nature, la terre et son histoire), une épreuve orale de motivation (entretien); les lauréats seraient stagiaires (2 ou 3 années ?, afin de justifier ensuite du niveau de rémunération...qui est celui des certifiés) en centre de formation pratique à l'enseignement où, comme dans les iufm actuellement, on alternerait la formation au centre et les stages de terrain. Dans les centres les enseignants seraient majoritairement des maîtres formateurs, conseillers pédagogiques, inspecteurs (IEN) et enseignants-chercheurs issus de leurs rangs. Ce dispositif permettrait de séparer l'acquisition de connaissances disciplinaires, entièrement réalisée lors de la préparation du concours, et la formation plus proprement pédagogique, en centre de formation à la pratique professionnelle. La formation disciplinaire actuelle en IUFM, en SVT au moins, est inopérante.

Le site de tante hulotte est ouvert... http://www.lahulotte.fr/

L'article de La Recherche n°340 du mois de mars 2001, que je vous encourage à lire, Du bon usage des statistiques, Ulrich Hoffrage, Samuel Lindsey, Ralph Hertwig et Gerd Gigerenzer, p 81-83, remet à l'honneur le problème de la compréhension et de l'enseignement des statistiques, ici en médecine. Après moults discussions et incompréhensions variées je crois que l'on peut affirmer que les exemples fournis dans l'article sont incomplets et que les calculs proposés sont faux. Voici une petite mise au point sur quelques exemples très imparfaite qui mériterait des commentaires de spécialistes de l'épidémiologie.

Des bactéries (vivantes ?) dont l'ADN a été marqué ont été retrouvées dans des schistes datés de 365 Ma; elles seraient anaérobies (on s'en doutait) et consommeraient le carbone du kérogène ... il vaudrait mieux se référer à l'article cité: S.T. Petsch et al. Science, 292, 1127, 2001 qu'à la note de La Recherche, 344, juillet-août 2001, 11

Le constructivisme en sciences: un livre à découvrir: La construction des sciences, Gérard Fourez, De Boeck Université, 1996 (3ème édition). Je l'ai compris comme une riche approche sociologique des sciences expérimentales (ou plutôt des sciences de laboratoire) reposant sur une philosophie idéaliste relativiste.
Un petit texte sur la science et la métaphysique, actualisé.

Comme promis une page de documents et de pistes d'exploitation pour construire la notion d'évolution en cycle 3 (exemple des reptiles volants du groupe des ptérosaures et des oiseaux).

Expérimenter...... texte destiné à proposer une entrée un peu frontale pour les questions que j'aborde de façon plus progressive avec les PE à l'iufm... (10/10/2000)

Une formulation récente à l'attention des PE2... sous la pression : cours 2000 avec des exemples sur l'apprentissage de la démarche expérimentale (non traités en cours du fait des modifications de planning: remplacé par l'étude d'un exemple: l'eau et la plante verte)

Deux jours de séminaire de formateurs (13-14/09) pour en arriver à mettre le doigt sur des problèmes vraiment intéressants. Mais à mon avis le vrai débat continue dans la mesure où ces problèmes mettent en cause le dispositif de formation à l'iufm. Or on demande à chacun de modifier ses pratiques mais pas le dispositif. Il y a un net consensus entre formateurs pour faire du disciplinaire le pivot de la formation et l'on ne cesse de réduire les heures de cours disciplinaires.

Le TRIDACT est pour moi un bon outil pour entrer dans le réel, pour développer une pédagogie du réel, comme les dissections, les élevages....MAIS
je suis assez d'accord avec la critique qui m'est faite que cet OUTIL développe surtout une GESTION DE CLASSE DE TYPE COLLECTIF, FRONTAL, même s'il est clair que les enfants peuvent s'approprier l'outil et venir manipuler...
Or, il me semble aussi évident (après une année à l'iufm) que l'enseignement des sciences en primaire se développe (c'est à la fois un constat, quelque chose qui est dans "l'air du temps", et une volonté "politique" de participer au développement des sciences à l'école, notamment avec l'opération ministérielle "Rénovation des sciences à l'école" soutenue par le dispositif "La main à la pâte" sur lequel j'avais commencé une petite réflexion régulièrement reprise) surtout autour de deux axes:

  • une forme de gestion de classe en petits groupes (avec tous les objectifs transversaux sur la communication avec les autres, la prise de parole, le rapport au savoir...),
  • un travail de l'écrit comme le cahier d'expérience (ou formes similaires qui permettent à la fois d'intégrer des recherches documentaires, des protocoles d'expériences, des résultats et des discussions....).

Donc, je tiens à essayer de développer l'utilisation du camescope avec une lentille convergente à l'école primaire, avec ou sans TRIDACT, mais il est clair que je vais plutôt m'atteler à travailler dans les deux directions citées ci-dessus, mais toujours avec le souci de m'appuyer sur le réel, sur le concret.

Du point de vue moins pédagogique et peut-être plus didactique, je garde l'idée énoncée en cours d'année selon laquelle "les maîtres travaillent trop et les enfants pas assez". Devant la multiplication des bricolages (au sens positif de création par le maître) et des activités nombreuses qui se succèdent dans la journée et jour après jour... on se pose la question du travail de l'enfant: de son effort, de sa joie du travail bien fait, de la valorisation de l'effort... La réponse tient souvent à l'explicitation des objectifs de l'activité. D'un autre côté mais de façon liée, l'explicitation des objectifs (forcément transversaux) et des démarches (forcément individuelles) sous la forme de fiches de préparation de séquences (comme cela est souvent exigé à l'iufm) devient une travail extrêmement lourd qui présente au moins le risque de favoriser le formalisme au détriment du fond: c'est-à-dire en définitive du savoir disciplinaire. A ce sujet je rapporte une phrase d'un formateur de sciences de l'iufm que je ne peux accepter: "il n'y a pas d'objectif notionnel (de savoir) à l'école en sciences". Dans ce cas je ne sers à rien. On serait parfois tenté de dire qu'effectivement il n'y a pas de concept obligatoire mais il ne faut pas se leurrer je crois qu'il est nécessaire de garder un minimum de savoir commun, sous forme de programme, très lâche peut-être, dans lequel chaque enseignant pourra trouver de quoi traiter en détail certains thèmes selon ses compétences et appétences. Se soumettre à un programme n'est peut-être pas si peu formateur pour les enseignants qui n'aiment pas trop obéir, comme je le ressens si souvent.

Une première séquence vraiment réalisée avec le TRIDACT (et sans): L'abeille en classe de CP à Stang Ar C'Hoat (école d'application) avec Sophie Mellec, IMF: fiche de préparation et données scientifiques et exemples de formulations par cycle .

Un travail en cours (mai-juin 2000) avec deux classes d'application (l'école Paul Grimault avec Marie Hazouard, IMF et son collègue TRIMF, Alain Léon, et l'école Jean Monnet avec Yveline Méhat, IMF) sur l'aquarium d'eau de mer froide en maternelle (MGS) qui complète le travail commencé avec les PE2 à la suite de la sortie avec Annie Péron du Marinarium de Concarneau et la mise en place d'un aquarium à l'iufm puis lors de la sortie pédagogique à Océanopolis.

Un travail sur la polyvalence avec mon collègue d'EPS: Serge Boivin et son épouse: Brigitte Boivin, IMF à l'école d'application Ferdinand Buisson (CP-CE1) : séquence sur la course de l'enfant réalisée dans la classe de Brigitte Boivin.

Les documents de préparation du stage sur l'écocitoyenneté sont accessibles. Ce travail n'a été que très partiellement utilisé cette année. Pendant le stage de formation continue seul l'aspect scientifique a été abordé par l'enseignant de SVT: voir poly.

Soubresauts (09/2000):
L'obstacle majeur pour moi à l'iufm, ce que j'assimile à de la démagogie, c'est la détestable habitude de faire participer beaucoup de personnes sans aucun pouvoir à des tas de discussions (concertations ou réunions de département...) sur des questions qui les intéressent en premier chef mais dont les prises de position ne peuvent être suivies d'effet puisque d'autres possèdent ce pouvoir (qui n'est pas du tout collégial, quoi qu'en disent certains). A quoi sert-il de donner 5 moutures différentes de 30 pages d'emploi du temps à 30 personnes alors qu'il n'y a que deux personnes qui décident de l'emploi du temps ? A quoi sert-il de se plaindre de la réduction du volume horaire de la formation disciplinaire puisque ceux-ci sont décidés directement par le Ministère ? Pourquoi affirmer sans cesse que le décompte des heures de formation ne peut pas se faire comme les heures d'enseignement universitaire, si personne n'a le pouvoir d'y changer quelque chose, si ce n'est le ministre lui-même ?
Je passe plus d'une heure par jour à lire et à classer des documents qui m'intéressent mais qui dispersent mon attention. Comment être au fait de toutes les politiques ministérielles qui changent chaque semaine ? Comment intégrer toutes les actions qui se font en direction des scolaires et qui touchent aux sciences dans une académie ? Ma vision est forcément partielle. En tant que professeur de SVT j'avais l'impression de dominer une certaine synthèse d'un sujet scientifique. En tant que formateur je suis accablé et submergé par les politiques contradictoires et parfois fortement contraires à ma conscience alors que je ne domine aucun domaine dans lequel il m'est demandé d'intervenir.
Lorsqu'une accumulation de dispositifs hétérogènes devient ingérable, il vaut mieux tout casser pour reconstruire. Je ne pense pas que les dispositifs de formation tels qu'ils se sont accumulés dans les iufm soient durables (je suis bien conscient que cette opinion n'engage que moi).
Il ne s'agit pas que d'un jargon (plus ou moins hérité des SSH, des sciences sociales et humaines ou de la psychopédagogie), il s'agit d'une politique voulue et entretenue, un peu comme la rhétorique de certains grecs et romains si je ne me trompe, d'un langage mystificateur (associé au pouvoir) qui refuse une signification univoque aux mots parfois complexes de la pédagogie et des sciences de l'éducation. Les prises de position partisanes se retranchent derrière une fausse égalité des valeurs. Il me semble pourtant légitime et bon de prendre parti.
Dans cette optique j'ai mis en ligne (12/11/2000) un document distribué lors d'un séminaire sur la gestion du temps du formateur.... une mine, même si les objectifs sont différents dans une entreprise privée. J'espère que les éléments listés dans ma liste des priorités pourront servir à l'indispensable refonte du service du formateur iufm: je m'y suis personnellement cassé les dents.

L'ancienne adresse iufm (pierre.stouff@bretagne.iufm.fr) n'est plus valable