une analyse (critique) didactique de quelques sujets du CRPE... EN COURS DE REALISATION


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Avertissement
Je ne suis impliqué dans la préparation au CRPE que depuis 2 ans et je n'ai certainement qu'un échantillon incomplet de sujets mais les incohérences relévées avec les étudiants et les collègues dans les sujets de SVT au CRPE, et surtout leur nombre, méritent que l'on s'y arrête et que l'on fasse quelquechose pour corriger ces erreurs. Il en va du sens du concours lui-même. Actuellement j'ose dire que je doute à la fois de la validité de la formation et du concours, du fait de la forme de ces épreuves. Ma position d'enseignant préparant au concours est ainsi fortement inconfortable. Pour un lecteur extérieur, je précise que les enseignants des iufm ne participent plus à la correction du CRPE.

Pour les modalités de l'épreuve voir accueil PE1.

Les liens du tableau renvoient aux sujets cités, tous présentés sur le site. Afin de comprendre la question il est vivement conseillé de se reporter au contexte de celle-ci. Pour revenir à cette page le lecteur devra utiliser la flèche du navigateur car je n'ai bien sûr pas inséré un retour sur cette page dans chacune des pages de sujets.

domaines
type d'erreur
académie, année, volet, partie, question - corrigé officiel - corrigé du formateur
précisions - commentaires
solutions ?

Le sujet de Montpellier 2000 me paraît à la fois tellement catastrophique et symptômatique que je renonce à classer toutes les erreurs qu'il renferme... toutes les questions sont commentés en parallèle avec le corrigé officiel que je viens de recevoir.

Forme

Des exigences dans la correction qui ne sont pas formulées dans les questions

Créteil 1996, v1, p1, qI,1-1

Le document A représente le scénario du film sur la reproduction d'un poisson : l'Épinoche.
1-1 Nommez les différentes phases du comportement reproducteur de l'Épinoche.

- La construction d'1 nid et la défense du territoire.
- La formation du couple.
- La ponte et la fécondation.
- Les soins à la ponte et aux jeunes.
On attribue 1/4 du point pour chacune des 4 propositions soit 1 point au total.
Si les éléments le réponse ne sont pas dans l'ordre, on enlève 1/2 point.

ordre biologiquement fondé exigé dans la réponse (la moitié des points) et non demandé

* soit laisser la conception des barêmes à l'équipe de correction qui comprend des professeurs de SVT compétents
* soit faire corriger les corrigés-barême de façon plus sérieuse par des collègues compétents

Créteil 1996, v2, q2

Regroupez les réponses des enfants de la classe 1 (document D) en fonction des représentations qu'elles manifestent.

- Qu'est-ce qu'une représentation ?
« Pour nous, une représentation correspond à une structure sous-jacente, à un modèle explicatif organisé, le plus souvent simple et logique, personnel ou d'origine sociale, en rapport avec une structure de pensée et un niveau d'évolution actualisé par une activité ou une famille de questions et pouvant évoluer au fur et à mesure où se construisent les concepts » Gérard De Vecchi . 1984.
Une représentation est donc un
modèle explicatif.

La réponse devra correspondre à des regroupements, il faut qu'apparaissent des catégories, un classement. Dans le cas contraire: 0.

Exemples :
* Le père est responsable de la formation du bébé : 1, 2, 6, 7, 9,12.
* La mère - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - : 3, 5, 11.
* Les deux sont - - - - - - . - - . - - - - - - - - - - - - : 4, 8 10.
* Réponses concernant la nutrition, la croissance ou le développement : 1, 6, 1 1 et 12.

confusion entre le terme de représentation (pris dans un sens très général de connaissances initiales) et celui d'obstacle (pris dans le sens épistémologique) : étant donné les attentes explicitées par le corrigé qui présente les représentations comme des modèles explicatifs ; le regroupement proposé ici met en évidence qu'aucun enfant ne sort du modèle explicatif de la reproduction.

des question mal formulées appelant des réponses multiples dont certaines ne sont pas reconnues dans les corrigés officiels

Grenoble 99, v1, p 2, q2, a

QUESTION 2 : (1point)
a. Quelles sont, selon vous, les attentes de l'enseignant lorsqu'il propose cette activité ?

L'attente de l'enseignant, vis à vis d'un travail sur les représentations mentales des enfants, c'est de dresser un état initial des connaissances de celui-ci à un moment donné (connaissances scientifiques, de vocabulaire et aussi parfois compétences à dessiner ou à schématiser) et de pouvoir ainsi construire avec lui, la suite de son apprentissage.

une question du genre: "quelle est l'attente du maître quand il propose telle activité ?" me semble surtout faire référence aux connaissances disciplinaires (objectifs notionnels) mais peut aussi faire référence aux objectifs plus transversaux ou même à ses propres objectifs pédagogiques

le barême de questions pédagogiques reste un exercice extrêmement difficile étant données les affinités individuelles mais on peut tout de même essayer de donner un corrigé plus large proposé par une équipe plus "hétérogène" de formateurs si cela existe

Fond

Un manque de profondeur didactique dans l'analyse de séquences proposées dans le volet 2; peut-être du à une volonté affichée de ne juger que de la démarche pédagogique mais qui masque plus gravement peut-être des lacunes dans les connaissances disciplinaires du concepteur de sujet ?

Créteil 1996, v2, q5

5) Comparez les deux démarches. (10 lignes maximum)

Comparer, c'est comprendre ce qui est différent mais aussi ce qui est identique ...
* Les 2 maîtres prennent en compte les représentations et les obstacles rencontrés par les enfants. ( 1 point ).
* Le maître 1 part des représentations de tous les élèves alors que le maître 2 se réfère à des obstacles théoriques. (1 point).
* Le maître 1 pratique une « pédagogie globale » (les activités sont les mêmes pour tous les élèves) alors que le maître 2 se réfère à une pédagogie de la remédiation (forme de pédagogie différenciée). (1 point).
Si le candidat a exprimé ces 3 idées il a le maximum (3 points). Si certaines de ces idées ne sont pas formulées, le correcteur va rechercher si l'un des éléments suivants apparaît mais seulement pour 1 point maximum : aucun des 2 maîtres ne fait apparaître de vrai problème; les 2 démarches s'appuient sur des documents, on ne sait pas s'il y a eu confrontation des représentations (expression orale ou écrite ?), rien sur la structuration des connaissances, travail en 3 groupes dans la classe du maître 2 (on ne sait pas pour l'enseignant 1 ) .. .

une séquence pédagogique sur la reproduction est abordée faussement sous l'angle de l'hérédité; de quoi semer chez les élèves la confusion qui règne peut-être dans l'esprit de l'enseignant.

Au primaire, la reproduction c'est un problème de biologie.

la pédagogie ne peut s'estimer que si l'on s'appui sur des concepts scientifiques adaptés au programme; ce n'est pas le cas ici comme parfois; la partie didactique du concours doit à mon avis être élaborée et corrigée par des enseignants de SVT

Un manque de rigueur scientifique dans le choix et l'analyse de documents dans la partie notionnelle; on serait tenté d'y voir des lacunes dans les connaissances des concepteurs de sujets

Rouen 99, v1, p1, q1-1

l.l. En utilisant les documents 1.a, 1.b, 1.c, repérer sur l'Archéoptéryx des caractéristiques de Reptile et celles d'Oiseau.

reptile

oiseau

dents
griffes
3 doigts
crâne lourd
grosses mâchoires
queue avec vertèbres assez nombreuses (-de 26 vertèbres cependant)
bassin reptilien (?)

marche-course (?)

plumes
taille (?)
âge (?)

fourchette

vol (plané)
grimpe aux arbres (?)

données anatomiques paléontologiques mélangées avec des interprétations physiologiques et éthologiques présentant divers degrés de certitude à recueillir sur des documents de qualité scientifique très hétérogène

On s'adresse à des candidats titulaires bien souvent au moins d'une licence de sciences biologiques on ne peut demander une analyse d'un document scientifique de trop bas niveau; il faut apporter un soin tout particulier à fournir des documents MODERNES, LISIBLES, COMPLETS, avec leur source, et accepter des interprétations cohérentes forcément différentes de celles auxquelles le concepteur a pensé

Une erreur d'appréciation du niveau en SVT du candidat de la part du concepteur de sujet

Créteil 1996, v1, p1, qI,1-2

Que révèle ce document sur le rôle des 2 sexes ?

Réponse: il faut tirer ici l'idée essentielle : « le mâle et la femelle interviennent tous les 2 dans la fécondation » : 1/2 point.
On n'acceptera pas les réponses du type séquentiel par exemple : « Le mâle intervient seul dans la première et la dernière phase, le mâle et la femelle interviennent ensemble dans les autres phases. »

l'idée essentielle que l'on peut tirer de l'analyse du comportement reproducteur mouvementé de l'Epinoche n'est pas que l'on se reproduit à deux:

une question demandait une réponse triviale pour un scientifique qui la comprend donc comme une question complexe et répond à côté. Donc seul un candidat de plus faible niveau disciplinaire élabore une réponse en accord avec le corrigé officiel.

faire élaborer les barêmes de la partie notionnelle par des professeurs de SVT ?

Questions triviales
ou au contraire
questions de connaissance pure dont la réponse ne fait pas a priori partie des connaissances raisonnablement exigibles pour le concours (niveau d'un élève de terminale qui aurait assimilé tout le programme de SVT au maximum à mon avis)

Rouen 99, v1, p1, q1-2

1.2. De quelles ère et période géologiques l'Archéoptéryx est-il le témoin ?

Ère secondaire, période Jurassique (limite Jurassique-Crétacé).

question triviale sans aucun intérêt: nom de l'ère et de la période des fossiles d'Archeopteryx à retrouver à partir de leur âge et d'un échelle stratigraphique !

Rouen 99, v1, p1, q2-1

2.1. Il est très rare de retrouver des squelettes fossilisés entiers. En 1812, le scientifique Georges Cuvier énonça le principe de corrélation (document 2.a.). Expliquer, en quelques lignes, pourquoi ce principe est important pour le paléontologie. . .

Le principe de corrélation morphologique, anatomique et fonctionnelle de Cuvier permet de déduire de la connaissance d'une partie d'un être vivant, les propriétés des autres parties (du fait de l'unité du tout).

trivial: un texte de 3 lignes dont il faut tirer une définition

Rouen 99, v1, p1, q2-2

2.2. Pour mieux connaître des espèces fossiles, on les compare avec des espèces vivantes. La première chose à faire dans l'étude d'un animal fossile est de reconnaître la forme de ses molaires ; on détermine, par là s'il est phytophage ou zoophage.
Sur le document 2.b sont représentés les crânes de deux animaux fossiles : le Machairodus et le Dinotherium.
Sur le document 2.b, que vous rendrez avec la copie :
- indiquer le nom des dents,
- préciser, en argumentant brièvement, si l'animal avait un régime alimentaire d'origine animale ou d'origine végétale,
- proposer, pour chacun d'eux, deux animaux actuels qui auraient un régime alimentaire semblable.

L'étude des dents est propre à la paléontologie des mammifères et non de tous les animaux.
Les dents situées en avant sont les incisives. Viennent ensuite les canines puis les prémolaires et molaires non différenciables ici. Il n'est pas évident que tout le monde sache que les défenses de l'éléphant sont issues du développement de ses incisives, les canines étant réduites (je ne trouve pas ce critère de sélection pour le CRPE pertinent). Par analogie, on peut penser que les dents hypertrophiées de Dinothérium sont des incisives.
En appliquant d'une part le principe de l'
actualisme, et d'autre part en procédant par comparaison, on peut penser que Machaidorus aurait eu un régime zoophage étant donné le fort développement de ce que l'on peut qualifier de canines à la mâchoire supérieure. C'est le régime actuel des chats sauvages, lynx et autres félidés, par exemple.
Avec les mêmes principes on peut penser que Dinothérium aurait eu un régime phytophage par comparaison avec celui des Proboscidiens actuels comme l'éléphant ou d'autres phytophages de grande taille à la denture impressionnante comme les hippopotames (ne pas confondre avec les ruminants voir
cours sur l'alimentation des animaux).
La encore ces comparaisons simplistes sans réelle argumentation paléontologique sont peu satisfaisantes.

il fallait savoir que les défenses d'éléphants sont issues du développement des incisives et que les canines sont réduites chez cet animal

faire relire les sujets par plusieurs collègues

Grenoble 99, v1, p 1, q 4b

b- Les deux sismogrammes ( documents 5 et 6 - page 5) correspondent à l'enregistrement d'un même séisme à deux endroits différents. Dégagez les phases caractéristiques de ces enregistrements et dites ce qui les différencie.

b) Sur les deux enregistrements on remarque (0,25):
* le "bruit de fond"
* l'arrivée d'un premier train d'ondes ou
ondes premières (P) : ondes de compression.
* l'arrivée d'un deuxième train d'ondes ou
ondes secondes (S) : ondes de cisaillement.


1 - "bruit de fond"
2 - Ondes P
3 - Ondes S

Le document 5 "station sismique proche" présente des ondes P et S de forte amplitude. Les ondes sismiques arrivent tôt. Le décalage entre les temps d'arrivée des ondes P et S, traduisant une différence de vitesse, est faible (t entre l'arrivée de S et P environ 3,5 secondes) Dans le document 6 "station sismique distante ", les mêmes ondes ont une amplitude moindre (d'un facteur 1 à 4 environ). Les ondes P et S arrivent plus tard et la différence d'arrivée des ondes P et S est plus élevée (t = 9 secondes).
Le fait de demander une telle analyse de sismogramme à un étudiant est à mon avis doublement erronnée: d'abord cette interprétation est probablement fausse: pour un retard S-P de 9 secondes on a un épicentre situé à environ 50 km (d'après les tables de Jeffreys-Bullen), ce qui me fait supposer que nous ne sommes pas dans une analyse de sismique profonde mais dans le cas d'un signal de sismique-réflexion (et donc dans l'analyse d'un signal artificiel); d'autre part on ne demandait jamais aux élèves de 1ère lorsque les séismes étaient au programme de placer le début des ondes P et S car ils n'ont pas les critères d'interprétation nécessaires ou alors l'exercice était strictement de type restitution de connaissances et à mon avis trivial: le premier paquet à peu près homogène devant correspondre à des ondes P (ce qui est probable), le deuxième à des ondes S (ce qui est beaucoup plus discutable, plus probablement des ondes PP) (voir cours sur les séismes).

Conclusion : plus le trajet des ondes est long ( plus la distance du foyer à la station est grande) ,plus l'amplitude des ondes est atténuée (0,5), plus le temps d'arrivée (0,5) est important et plus le décalage (0,25) entre les ondes P et S est grand.

placer le début des ondes P et S sur un sismogramme (de façon très discutable) (document 5)

bien vérifier que les critères sélectifs choisis par les questions posées correspondent bien aux objectifs notionnels et didactiques exigibles au concours, ce qui est le travail normal de tout concepteur de sujet compétent (ces enregistrements n'étaient enseignés qu'en 1ère S, est-ce bien un enseignant de cette classe qui a posé le sujet... n'est-il pas allé un peu vite ? qui a relu son sujet ?)

Question "documentaire" c'est-à-dire appelant une réponse dont l'argumentation repose strictement sur la LECTURE non interprétée des DOCUMENTS et non sur une ANALYSE (critères, pertinence, sens, conditions expérimentales... ) de celui-ci

Rouen 99, v1, p1, q2-2

2.2. Pour mieux connaître des espèces fossiles, on les compare avec des espèces vivantes. La première chose à faire dans l'étude d'un animal fossile est de reconnaître la forme de ses molaires ; on détermine, par là s'il est phytophage ou zoophage.
Sur le document 2.b sont représentés les crânes de deux animaux fossiles : le Machairodus et le Dinotherium.
Sur le document 2.b, que vous rendrez avec la copie :
- indiquer le nom des dents,
- préciser, en argumentant brièvement, si l'animal avait un régime alimentaire d'origine animale ou d'origine végétale,
- proposer, pour chacun d'eux, deux animaux actuels qui auraient un régime alimentaire semblable.

L'étude des dents est propre à la paléontologie des mammifères et non de tous les animaux.
Les dents situées en avant sont les incisives. Viennent ensuite les canines puis les prémolaires et molaires non différenciables ici. Il n'est pas évident que tout le monde sache que les défenses de l'éléphant sont issues du développement de ses incisives, les canines étant réduites (je ne trouve pas ce critère de sélection pour le CRPE pertinent). Par analogie, on peut penser que les dents hypertrophiées de Dinothérium sont des incisives.
En appliquant d'une part le principe de l'
actualisme, et d'autre part en procédant par comparaison, on peut penser que Machaidorus aurait eu un régime zoophage étant donné le fort développement de ce que l'on peut qualifier de canines à la mâchoire supérieure. C'est le régime actuel des chats sauvages, lynx et autres félidés, par exemple.
Avec les mêmes principes on peut penser que Dinothérium aurait eu un régime phytophage par comparaison avec celui des Proboscidiens actuels comme l'éléphant ou d'autres phytophages de grande taille à la denture impressionnante comme les hippopotames (ne pas confondre avec les ruminants voir
cours sur l'alimentation des animaux).
La encore ces comparaisons simplistes sans réelle argumentation paléontologique sont peu satisfaisantes.

par simple comparaison morphologique entre un animal actuel et des fossiles on demande au candidat de déduire le régime alimentaire de l'animal auquel auraient correspondu les fossiles présentés

là encore c'est une question de niveau de conception, on ne peut pas concevoir des sujets de concours pour des candidats titulaires d'une licence comme des sujets d'exercice pour des élèves de collège; il faut confier la réalisation de sujets de concours à des enseignants préparant les étudiants au concours

Un montage documentaire illustrant un concept réalisé à partir de documents hétérogènes (pas même espèce, pas mêmes conditions expérimentales...) et censé représenter une technique... bref un document indigne d'un niveau scientifique de licence de SVT

Créteil 1996, v1, p1, qIII

Complétez le document C. Ce document est à rendre avec la copie. Barème 2,5 points.

On ne peut que s'interroger sur le faible degré de "vérité technologique" des documents qui présentent de façon très approximative cette technique et avec des éléments venant de diverses origines et qui ne correspondent pas à cette technique. Le problème de fond est celui de la réalité expérimentale. ON NE FAIT PAS DES EXERCICES DE SCIENCES EXPÉRIMENTALES AVEC DES COLLAGES mais on RAPPORTE DES EXPÉRIENCES RÉELLES avec, à chaque fois que cela est possible, les DOCUMENTS ORIGINELS.

Pratiques discutables (qui me paraissent inadéquates mais qui ne sont pas des erreurs indiscutables)

au sujet de l'analyse des productions d'enfants (habituellement les parties 2 du 1er volet du concours)

faire travailler des candidats sur des productions d'enfants avec la restitution de langage oral de phrases incorrectes, de dessins erronés

réserver ces analyses psycho-pédagogiques aux années de formation professionnelle lors de la formation continue mais ne pas l'utiliser comme outil de sélection de candidats au métier d'enseignant

Une oscillation permanente entre l'attachement à l'aspect psychologique de la production (fortement induit par la question) et la recherche de la vérité scientifique des concepts abordés

Montpellier 2000, v1, p1, q1

La remarque précisant que les fautes d'orthographes des enfants ne doivent pas être prises en compte dans l'analyse des productions

Grenoble 99, v1, p 2

l'étude de production d'enfants ayant une dimension clairement FORMATIVE le fait de ne pas corriger les fautes d'orthographe n'est pas une aide pour l'enfant mais une erreur de l'enseignant; on peut par contre décider de ne pas enlever de points pour l'orthographe lors d'une évaluation sommative de SVT