12/2014
Commentaires de l'actualité années 2008 -2015 - Cette page n'est évidemment plus remise à jour et n'est qu'un témoignage du passé, parfois au combien actuel, mes convictions restant les mêmes.

21 mars 2015 - journée de la trisomie 21 - Visionnez la vidéo : Être différent, c'est normal !
La Manif Pour Tous (LMPT), mouvement sociétal métapolitique (qui transcende et fonde le politique), aconfessionnel (certes, de nombreux catholiques y participent, mais ce n'est pas sur le terrain de la religion que ce mouvement vit), non partisan (inféodé à aucun parti politique), redonne confiance en l'homme en imprégnant la vie sociale. Vidéos-interview de Guillaume de Prémare, ancien président de LMPT à voir sur ICHTYUS.
Vidéo 1 : « L’idéologie du progrès est à terre : opportunités et menaces »
Vidéo 2 : « Quelle place dans l’histoire pour le mouvement social LMPT ? »
Vidéo 3 : « La nécessité d’une recherche prospective et métapolitique »
Vidéo 4 : « Ichtus et le MétaLab »
Pour les soins palliatifs et contre l'euthanasie
Signez l'appel


Adopter n'est pas fabriquer : des enfants pour l'adoption


03/2014
À l'attention des parents de mes élèves : clefs pour comprendre et aider un enseignant de SVT


07/2013
-04/2014
Pour appeler un chat un chat, visionnez la lecture de la lettre ouverte d'un homme qui s'efforce de dire la vérité : http://www.youtube.com/watch?v=8lLL5BEbT3M&feature=youtube_gdata_player, sans oublier que des lois et réglements mortifères ont été aussi initiés par les précédents gouvernements avec la complicité de ceux actuellement au pouvoir : contraception, divorce, avortement, PMA, tri des embryons, recherche détruisant l’embryon...
Un résumé clair sur l'idéologie du genre qui détricote les revendications féministes légitimes, les études socio-anthropologiques sérieuses mais inféodées au constructivisme et le fourre-tout idéologique sociéto-gouvernemental à combattre de toutes ses forces. LMPT - L'idéologie du genre (PDF).
Je conseille la lecture de "Main basse sur l'âme de nos enfants" par Yann Le Coz, supplément 228 de l'AFS (Action Familiaile et scolaire).
Un sympathique reportage sur les résultats de la politique "genrée" en Norvège à voir sur Youtube. C'est dans le pays où l'idéologie du genre a été peut-être la mieux suivie par les institutions que les choix les plus nets sont faits entre les métiers où les filles dominent et ceux où les garçons dominent... cela permettra peut-être à certains d'ouvrir les yeux, s'ils refuse
nt le bon sens.


On avait déjà le déni de démocratie avec le mépris affiché par le gouvernement envers les millions de Français qui se sont levés pour défendre la famille et le l'incroyable répression qui s'ensuivit; on a maintenant un simulacre de démocratie à l'Assemblée nationale avec un vote bloqué qui empêche le débat légitime sur l'embryon humain. Jusqu'à quand se laissera-t-on bafouer sous prétexte de respecter son adversaire qui lui ne vous respecte pas ?

03/2013


Devant l'urgence (il ne reste plus que 3 ou 4 cours avant le bac... 14 ou 15 séances de 1h30 pour le programme c'est vraiment insatisfaisant) je mets des corrigés de sujets de baccalauréat section L et ES à votre disposition...


03-05/2013

PARENTS, ON VOUS MENT - ON NE PEUT PLUS CONTINUER COMME CELA : un exemple de copies de 6ème et 5ème.
SOS - Education - On marche sur la tête : non content de tout faire pour augmenter l'échec scolaire, la loi Peillon sur l'école vient d'ajouter une mission à l'école : éduquer à la déconstruction des stéréotypes sexuels : on est dans la propagande.
Vincent Peillon, actuel ministre de l'éducation nationale a commencé une guerre de religion : voir sur Youtube: « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique, mais comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France, comme on l'a fait dans d'autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette révolution républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, mais qui est la révolution spirituelle, c'est la laïcité. Et c'est pour ça d'ailleurs qu'on a pu parler au début du XXe siècle de foi laïque et de religion laïque et que la laïcité voulait être la création d'un esprit public, une morale laïque,  et donc l'adhésion à un certain nombre de valeurs ».

Seule la vérité nous rend libre. La laïcité, c'est la juste autonomie de la société civile. C'est le laïcisme qui refuse toute vérité transcendante. L'état devient alors seul capable de dire la vérité. C'est un totalitarisme.


Appel du 18 mai
Des mouvements pacifiques mais déterminés se lèvent pour vous encourager à refuser l'état illégitime* et entrer en Résistance :
*Robert Spaemann, philosophe allemand contemporain propose une vision claire du délitement de la société : « L'obéissance est un acte libre. » Or la société actuelle nous demande l'adaptation et le conformisme (chacun peut penser ce qu'il veut mais il doit agir comme tout le monde). « L'obéissance n'est plus de mise car il n'y a plus ni prescription ni interdits ; il faut s'adapter et faire comme les autres. On rentre dans l'ère du conformisme et de la manipulation. Quand j'obéis, je décide et je suis un homme libre. » Lorsque l'état produit des lois qui bafouent l'homme et détruisent la vie la plus fragile, il ne peut espérer qu'on lui obéisse. Lorsqu'un gouvernement place le gender au sein des missions de l'école il perd sa légitimité à éduquer - légitimité qui lui vient des parents. On peut parler de dérive idéologique de l'éducation nationale.
Saluons le retour du site
Liberté Politique qui nous aide à décrypter l'actualité qui, sans aide, peut nous sembler apocalyptique:
- l'autorisation de recherche sur l'embryon humain décongelé (contre la loi de
bioéthique)
- la dénaturation du mariage (la violence totalitaire du
relativisme)
- l'instrumentalisation des programmes scolaires et de la mission de l'école au service d'une
idéologie hégélienne (de bazar)

12/2012 - 03/2013

Bientôt un homme amoureux de la vérité ne pourra plus enseigner comme professeur de SVT tant les mensonges sociétaux relayés par l'Éducation nationale sont énormes (le mensonge n'est pas un défaut de sincérité, mais un défaut de vérité, qui est donc extérieure à nous, sauf si nous la faisons nôtre). Contre la seule homophobie qui est celle dirigée vers l'homme créé par Amour (plutôt une misanthropie, car c'est de haine qu'il s'agit et non de peur et homo = semblable, ce n'est donc qu'un diminutif offensant d'homosexuel) et pour le retrait du texte de loi, participez à La Manif pour tous du 13 janvier 2013 à 13h à Paris. Plus d'un million de personnes dans les rues de Paris venues de toute la France pour le seul bien commun et les mensonges continuent.
En s'attaquant à la famille, au fondement de la société, en méprisant la filiation biologique, le gouvernement socialiste sape la légitimité de l'état qui devient ennemi de l'homme libre : c'est une révolution qu'il faut faire : tous à Paris le 24 mars.
La seconde urgence est la
défense des embryons : le Sénat a ouvert une brèche en votant pour l'autorisation des recherches sur les cellules embryonnaires : cette recherche est inutile et amorale (les cellules reprogrammées et donc NON EMBRYONNAIRES permettent des recherches déjà PLUS fructueuses sans détruire un embryon).



09/2012

SOS Education : Rérérendum National sur l'École..... ce que l'on nous prépare en catimini...



06/2012

Je ne sais pas comment cela a pu m'échapper mais le nouveau programme de terminale pour la rentrée 2012 a été publié au BO le 13 octobre 2011. C'est un BON PROGRAMME qui ne reprend pas les erreurs passées sur la génétique. Page de présentation comparée des programmes.



12/2011

Chapeau bas à ceux qui ont réalisé ce site d'aide aux cours de SVT : http://www.svtfemininmasculin.com/ - Toutes les questions du programme de 1ère ES et 1ère L sur la sexualité traitées de façon moderne, intelligente et vraie.

L'antidote au gender en SVT


12/2011

Encore une pétition contre l'idéologie du genre au lycée relayée par la Fondation Jérôme Lejeune et qui s'adresse directement au Président de la République : STOP au genre à l'école.


Le Téléthon c'est non ! Indécence, sélection et instrumentalisationUn livret argumenté.


10/2011

Un diaporama sonore de SOSEducation qui pose de bonnes questions sur l'avenir de l'éducation en France (à partir du rapport sur l'Ecole à télécharger) et une pétition à signer : http://www.soseducation.com/greve27septembre/
« Jamais l'Education Nationale n'a eu autant de moyens qu'aujourd'hui alors que le nombre d'élèves ne cesse de baisser. C'est avant tout une question de programmes et d'innovations pédagogiques sans queue ni tête... 149.915 non enseignants. pour 852.957 professeurs et 12 millions d'élèves. La diminution du nombre d'enseignants est un alibi....» Déjà 100.000 signatures le 7/10...
(un enseignant pour 14 élèves, 1 non enseignant pour 80 élèves...)

HUMOUR : C'est quoi ces notes ?


"Malaise" (abandon) des enseignants par SOS Education : Un recueil de témoignages inhabituels (voir aussi le rapport ci-dessous)


Un second exemple du caractère intolérable et profondément déstabilisant pour l'enseignant de la dérive politico-idéologique des programmes de SVT (qui touche aussi bien le niveau du collège que celui du lycée) est donné par les sujets blancs des bacs L et ES 2011 et leurs corrigés; je crois même que les collègues enseignants qui ont rédigé ces sujets ne se sont même pas rendu compte qu'il heurterait fortement d'une part les opinions politiques de certains collègues et d'autre part, ce qui est plus grave, les consciences de nombre de collègues, de parents et d'enfants. Voir l'analyse de P.-O. Arduin sur LibertéPolitique pour ce qui concerne la partie contraception/avortement (sujet 2, partie 3) où la manipulation est patente. Un certain nombre de sujets, calqués sur une actualité brûlante (nitrates et pollutions, énergie nucléaire, respect de la vie...), exigent des raisonnements simplistes, sous couvert d'analyse scientifique, et qui oublient totalement que ces questions politiques, économiques et morales mettent en jeu bien d'autres éléments que quelques mesures techniques et des connaissances (parfois trop pointues d'ailleurs pour un élève de filière non scientifique). On se moque de la science (instrumentalisée), de l'intelligence des professeurs et de celle des élèves (réduite à répéter des slogans). Quand reviendrons-nous à un enseignement scientifique d'observation et de compréhension par l'expérience et le raisonnement ? Quand les SVT enseigneront-elles de nouveau la vérité ?

07/2011

Le dernier dossier technologique du magazine La Recherche (454, pp 86-91) réalisé en partenariat avec l'entreprise Total présente une vision de la biomasse en rupture avec le discours écologique scientifique habituel. C'est encore une fois une question d'anthropologie qui est soulevée. Les êtres vivants, tout en faisant partie de son environnement et donc en union profonde avec lui, servent à l'homme comme aliment (se nourrir, se soigner....) et comme matériau (habitat, habillement,...) mais présenter la biomasse comme combustible (matériau énergétique) laisse entrevoir les pires applications imaginées en science-fiction (je pense par exemple à Matrix et ses fœtus utilisés comme piles...). Utiliser du bois-mort de chauffage est sans aucun doute sans commune mesure avec les filières de fabrication des "biocarburants" qui se mettent en place. Il est temps d'intégrer à nos cours une réflexion sur l'utilisation des denrées alimentaires à des fins énergétiques (et la spéculation financière qui l'accompagne). « La faim est faite de main d'homme...» Jean Ziegler, Destruction massive. Géopolitique de la faim, 2011, Ed. du Seuil.



05/2010
et voir
note précédente

Comme il fallait s'y attendre, les nouveaux manuels de 1èreES et 1èreL s'engouffrent dans la brèche ouverte par les références à la théorie du genre créée par les programmes dans la partie intitulée masculin / féminin (BO pp 7-8; page personnelle de comparaison des programmes: 1ES-1L). Je relaie l'information du site Liberté Politique. Voir aussi le site de l'Alliance pour un Nouveau Féminisme Européen (ANFE). Il est clair que l'on se dirige vers l'obligation morale pour un enseignant catholique de refuser EN CONSCIENCE d'enseigner de telles inepties. Pour le programme de 1ère S, qui comporte pourtant les mêmes références (ce sont les mêmes mots dans les deux programmes, voir 1S et ci-dessous), il semblerait cependant, que les auteurs des manuels soient restés nettement en deçà. Je rappelle que les manuels sont publiés sous la seule responsabilité des auteurs et éditeurs (et n'ont aucune reconnaissance de la hiérarchie de l'Éducation nationale) et qu'un enseignant peut tout à fait se passer de manuel en classe. Il est cependant nécessaire que les parents soutiennent les enseignants dans cette démarche. Aux dernières nouvelles, quelques personnes semblent bouger : actualité à suivre sur Liberté Politique.ou Généthique.
À ce sujet, un
savoureux extrait de Fabrice Hadjadj dans "La profondeur des sexes"... livre dont je recommande fortement la lecture; le darwinisme, ou plutôt le weismannisme a détruit la génération par l'hérédité, le psychologisme veut détruire le sexe par la sexualité.

En résumé, et en attendant de voir précisément comment formuler le cours, voici 3 points qui me semblent s'imposer :

1 - il n'y a pas d'identité sexuelle si ce n'est une identité masculine et féminine. Les termes d'identité homosexuelle et d'identité hétérosexuelle sont idéologiques et n'on rien à faire dans un cours de SVT (un des textes les plus clairs est la note bleue sur l'homophobie à l'école présentée par le site Liberté Politique ; pour quelques données sur la théorie du genre (Gender et Queer), voir l'article d'Élisabeth Monfort sur l'ANFE ). Enfermer un adolescent dans une identité alors qu'il peut juste présenter des tendances ou avoir eu une expérience homosexuelle est dangereux.

2 - il y a une incontestable urgence à enseigner le respect de l'autre. Cet enseignement ne peut pas être inclus uniquement dans le cours de SVT.
On pourra par exemple insister sur le respect de l'autre:
- dans son identité féminine ou masculine: les remarques, attitudes, gestes SEXISTES qui tendent à dénigrer le sexe d'un autre sont à combattre....
- dans ses forces
(du latin vis la force qui a donné viril...) et fragilités, vertus, vices, tendances....son courage ou sa lâcheté, son aisance ou sa maladresse, son handicap, son expression orale, son côté efféminé ou au contraire viril...
- dans ses opinions : politiques, philosophiques, religieuses... On est en droit de considérer que l'homosexualité - comme revendication politique
(l'exemple de la revendication du mariage [voir ici ou] est emblématique) - est un grave danger pour la famille et la société; on est en droit de dire que le comportement homosexuel - comme le libertinage - est un mal, une tendance désordonnée (en évitant absolument de se laisser enfermer dans le mot homosexualité qui peut désigner tellement de choses diverses : activisme politique, tendance, désir, relations physiques...voir encore la note bleue), tout en tissant des liens d'amitié avec tous.

3 - les programmes d'enseignement des classes de 1ère S et 1èresES-L utilisant de façon impropre le vocabulaire de l'idéologie du genre (identité et orientation sexuelle) dans un but politique, on est en droit de s'y opposer en conscience. L'idéologie est un mensonge qui dénoue les liens entre passé, présent et avenir (Marguerite Léna, L'esprit de l'éducation, 1981). On ne peut pas forcer un enseignant de SVT à présenter cette idéologie qui n'a rien à faire dans un cours de SVT. Il va sans dire que les chefs d'établissements et les parents doivent en être informés. En attendant que la liberté de conscience soit reconnue, il est probable que l'on assiste, cette fois encore, à des injustices. La liberté pédagogique est restreinte par les difficultés de compréhension des dirigeants... il suffit de voir ce que cela a donné pour l'évolution où tout non-darwinien est devenu créationniste aux yeux des instances pédagogiques. La non-acceptation morale de l'homosexualité (et non celle des homosexuels) risque d'être jugée inconsidérément comme de l'homophobie. On peut tenter une comparaison qui a des limites évidentes, mais qui relève aussi de phénomènes biologiques et psychologiques complexes : condamner l'alcoolisme n'a jamais empêché d'être proche des alcooliques (et même alcoolique =;))).



01/2011

Nouvelle édition chez l'Harmattan de Pour en finir avec le Darwinisme. Une nouvelle logique du vivant de Rosine Chandebois. Couverture ; c'est l'ouvrage le moins scientifique et le plus polémique de cet auteur, mais c'est aussi le plus accessible (c'est un des premiers qui m'a ouvert les yeux); pour d'autres titres, voir biblio.



05/2010
- modifié 10/2010

05/2010 - Les nouveaux programmes de la classe de seconde applicables dès la rentrée 2010 sont parus (2 mois avant leur enseignement si l'on ne tient pas compte des deux mois d'été). La formulation est bien meilleure : la notion de "programme génétique" est abandonnée et fait place à l'expression scientifique d'"information génétique" mais pourrait ressortir à nouveau sous le masque du "patrimoine génétique". Il faudrait reprendre la notion d'hérédité censée avoir été enseignée en 3ème (mais elle sera probablement traitée sous le prisme unique et déformant de l'hérédité chromosomique voire même strictement moléculaire avec l'ADN). Le terme de transgénèse employé par le programme est déplacé à ce niveau. Enfin, trop de notions importantes sont passées au collège dont les programmes ont été changés en 2007-2008.
10/2010 - Le nouveau programme de 1èreS est aussi paru. Les craintes concernant l'enseignement de la théorie du genre (gender theory) restent élevées: les termes d'"orientation sexuelle" et d"identité sexuelle" sont une référence explicite à celle-ci : le sexe n'est plus biologique mais social ; Comment des scientifiques du GTD ont-ils pu se laisser embarquer dans de telles inepties ? Page de présentation simplifiée des programmes.
MAIS
La réforme des programmes n'est que la face apparente d'un REMANIEMENT PROFOND de l'enseignement scientifique au lycée qui suit sa mise en place au collège. Cette nouvelle folie a un nom : l' approche par compétences (APC) (voir aussi une critique sur le site de "sauvons l'université" : texte de Nico Hirtt). J'ai tenté de mettre en place de courtes séquences pédagogiques sur des sujets variés; les connaissances étant devenues extrêmement réduites.... mais les élèves n'en ont pas voulu. On applique au lycée la méthode qui a donné les résultats que l'on sait à l'école puis au collège (voir mon ancien site sur l'enseignement rénové des sciences à l'école) !

Je ne résiste pas à la tentation de reproduire une blague qui circule sur le net et qui me plaît beaucoup:
Jésus enseigne
En voyant la foule de gens, Jésus alla sur la montagne. Et lorsqu'il fut assis, les douze vinrent à lui. Il leva les yeux sur ses disciples et dit : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux leur appartient. Bienheureux ceux qui souffrent, car ils seront consolés. Bienheureux les doux, car ils possèderont la terre... »
Quand Jésus eut terminé, Simon Pierre dit : « Il fallait écrire ? » Puis André demanda : « Est-ce qu'on doit apprendre tout ça ? » Philippe ajouta : « Par cœur !!! » Jean dit : « J'ai pas de feuille » et Jacques ajouta : « Moi, je n'ai plus d'encre dans mon stylo. ». Inquiet, Barthélemy demanda : « Il y aura une interro ? » Et Marc demanda de l'aide : « Comment ça s'écrit "bienheureux" ? ». Mathieu se leva en demandant : « Je peux aller aux toilettes ? » Simon interrogea : « Quand est-ce qu'on mange ? » Et Judas dit enfin : « Tu as dit quoi après pauvres ? »
Alors un grand prêtre du temple s'approcha de Jésus et dit : « Quelle était ta problématique de départ ? Quels étaient tes objectifs transversaux ? À quelle compétence faisais-tu appel ? Pourquoi ne pas avoir mis les apôtres en activité de groupe ? Pourquoi cette pédagogie frontale ? Était-elle la plus appropriée ? »
Alors Jésus s'assit et pleura.




10-12/2010

« La raison d'être d'une école est d'enseigner la vérité ».
Laurent Lafforgue, mathématicien catholique, membre de l'Académie des Sciences, lauréat de la médaille Fields, continue sa réflexion sur l'éducation, mais aussi sur la vérité. Sa perpétuelle recherche d'adéquation entre ce qu'il pense et ce qu'il vit est un modèle. Nombre de ses remarques sur les mathématiques s'appliquent aux sciences de la vie. Je recommande tout particulièrement : "Langage et vérité", "Simone Weil et la mathématique", "L'invisible en mathématiques".
Comme dirait Fabrice Hadjadj,
"on n'enseigne pas la vérité, on en saigne !". Je recommande le dialogue qu'il a avec Fabrice Midal dans "Qu'est-ce que la vérité ?, Salvator, 2010.
Je recommande tous les livres de ce philosophe qui sait jouer des mots pour poser les bonnes questions :
La profondeur des sexes, pour une mystique de la chair, Seuil, 2008, est un enchantement.
Toujours à propos de vérité, je regrette par contre que Nissim Amzallag, dont j'apprécie la sincérité, s'aventure dans l'histoire de la philosophie et des religions dans son nouveau livre
La réforme du vrai. Même si certains passages sont intéressants, c'est un livre globalement à oublier, sauf pour des spécialistes (que je ne suis pas) qui pourraient y distinguer le faux du vrai.



09/2010

Un rapport sur "le malaise des enseignants", réalisé par la Société des Agrégés de l'Université, à lire absolument. Le mépris pour le caractère intellectuel de leur vocation en est la vraie cause. Je souscris totalement. Je fais partie des « 45,6% des professeurs (...) qui disent avoir été tentés de démissionner ou l'être toujours » mais aussi des « 73,6% qui souhaitent potentiellement changer de voie ».



12/2009

Une démarche à soutenir :

http://www.lire-ecrire.org/accueil.html
qui prolonge l'
Appel pour la refondation de l'école avec notamment les réflexions très intéressantes de Laurent Lafforgue dont je me suis déjà fait l'écho sur ce site. Il faut sans aucun doute ajouter Michel Segal à la liste des enseignants qui ont quelque chose d'intéressant à dire.


Une histoire (30 min) racontée par Michel Segal qui mérite d'être écoutée sur Scoladon ou avec ce lien direct (41,4 Mo)


11/2009-05/2010

Première page et une partie de la troisième page sur les génomes...



09-10/2009
05/2011

Enfin un article de vulgarisation pédagogiquement valable dans La Recherche ! Il faut saluer l'article de Marie-Laure Théodule " Maladie d'Alzheimer : trois nouveaux gènes identifiés " dans le n° 435 du mois de novembre 2009. Les propos tranchent radicalement des habituelles fadaises sur la liaison génotype-phénotype. Il y a un vrai effort d'expression scientifiquement exacte tout en restant accessible à un large public. Chapeau ! L'histoire rapportée montre clairement les méthodes, les objectifs, les financements et les espoirs portés par cette longue traque génétique tant in silico que lors d'analyses génétiques de populations tests. Même l'encadré sur la prudence nécessaire à l'interprétation des tests est clair et exact. Voilà un texte à utiliser en classe... pour les terminales. La Recherche m'a autorisé à placer une copie sur ce site (les images en moins). Pour tirage voici une copie en version texte.


Après 2 ans d'attente depuis la publication de Génétiquement indéterminé aux éditions Quæ (voir ci-dessous), La Recherche publie enfin un dossier sur l'indéterminisme: Le hasard au cœur de la vie, octobre 2009, 434. Mais l'autonomie et la variabilité sont les grands absents de ce dossier qui ne parle que de la vision de Kupiec; le livre cité ci-dessus n'est même pas référencé !!! Et puis, il n'y a aucune ouverture sur une autre approche de la causalité que celle de Kant qui sépare le déterminisme, seul scientifique pour lui, et la liberté (voir biologie théorique et 4 causes en SVT). L'"indéterminisme" des systèmes génétiques présentés reste un déterminisme moléculariste statistique; il y a une certaine incapacité à penser le vivant au travers des fonctions et autres grandeurs mathématiques. Une occasion manquée.
Le hasard au cœur de la cellule, un ouvrage numérique (PDF) disponible dans une nouvelle version 2011 au
éditions matériologiques. Il est écrit sous la direction de Jean-Jacques Kupiec (biologiste moléculaire, Inserm et Centre Cavaillès, ENS Paris), Olivier Gandrillon (biologiste moléculaire, université Lyon 1), Michel Morange (biologiste moléculaire, historien et philosophe de la biologie, ENS Paris, université de Paris 6) et Marc Silberstein (éditeur). Ce recueil d'articles de synthèse (biologie théorique centrée sur la notion d'autonomie supposée émerger du hasard) est sans conteste très intéressant et accessible à un très large public (élèves de CPGE, 2ème cycle universitaire, enseignants...). Je regrette cependant d'avoir dû débourser 12 euros pour lire ce qui n'est finalement qu'une revue des propres articles des auteurs (je suis partisan d'aider à une diffusion gratuite, autrement plus profitable, étant donné qu'il n'y a - je crois - dans cet ouvrage, que des résumés des thèses des auteurs et aucune donnée nouvelle non publiée; celui qui veut vraiment s'informer doit aller chercher la matière dans des articles de revues; diffuser une version allégée (12Mo) sans les très lourdes (ouvrage illisible sur iPhone ou sur eBook) et totalement inutiles images décoratives interchapitres serait très utile)....http://www.materiologiques.com/Le-hasard-au-coeur-de-la-cellule

08/2009

En observateur de plus en plus averti, Denis Duboule fait une intervention remarquable lors de la séance de l'Académie des sciences du 30 juin 2009 consacrée à Darwin... à écouter sur Canal Académie (son intervention correspond à la dernière demi-heure de l'enregistrement). Il parle avec beaucoup de justesse de " théorie de la variation contrainte ", de la séparation inéluctable entre l'évolution et la génétique, et enfin du rôle central du temps. Cependant sa conférence du 21 février 2006 à l'Académie des Sciences (disponible sur l'IN2P3) " La génétique moléculaire de l'évolution ; une science du XXIe siècle ? " où il présentait déjà les mêmes thèses, me paraît plus complète, et moins conformiste puisqu'il y égratignait gentiment les néodarwiniens dogmatiques. J'ai intégré certaines de ses idées "postdarwiniennes" à ma page sur l'évolution.



02/2009

Une page qui tranche avec toutes les autres: La création selon la Foi catholique. Je ne parle pas de Dieu dans mes cours ni dans aucune page de ce site. Mais je suis catholique. Au nom d'un athéisme méthodologique on parle beaucoup contre Dieu: enseignants, élèves, parents, Éducation Nationale. Il ne faut pas confondre laïcité (la dimension transcendante de l'homme n'empêche en rien la légitime autonomie de la société civile) et le laïcisme (qui refuse à l'homme sa dimension transcendante). Au-delà de "la vie est le mystère qui est le vrai sujet de la biologie", si j'avais à parler de Dieu, sur les sujets traités ici , voici donc ce que je dirais...
À titre expérimental je lance un
FORUM (fermé 12/2013) pour ces questions de relations entre science et foi



12/2008

Cette aventure touche à sa fin.
Tout est parti de "la vie est un travail" et tout doit y revenir. C'est la question centrale. Soit la biologie se constitue en science de la vie, au carrefour des sciences expérimentales et des sciences de l'homme, soit elle est vaine. Lamarck, en constituant le mot biologie, pour désigner une science du vivant vitaliste et mécaniste, avait clairement ce projet. Il n'a pas été suivi, du moins comme penseur du vivant, même si c'est bien en direction d'un matérialisme mécaniciste que les scientifiques sont allés, par un renversement paradoxal de l'explication physico-chimique, vitaliste, en mécanisme. Les idées de Bergson représentent pour moi l'espoir d'une biologie qui réconcilie l'homme avec son animalité et son histoire. Et le travail de René Thom porte en germe la possible réconciliation scientifique entre matérialisme et idéalisme.



12/2008

Pour tous, un livre d'André Pichot, au carrefour de l'épistémologie et de l'histoire des sciences: Histoire de la notion de vie, Gallimard, 1993 (16 euros); quelques extraits sur deux pages: le darwinisme moderne, afin de dépister les incohérences que l'on colporte dans l'enseignement, et la notion de vie aujourd'hui, où l'auteur présente une conception personnelle originale qui réconcilie matérialisme et évolutionnisme (sans nier l'originalité de la vie).



07/2008

J'ai inséré dans le cours sur la nutrition de terminale des extraits des travaux de Nissim Amzallag (L'homme végétal. Pour une autonomie du vivant, 2003, Albin Michel) qui tournent autour de l'autonomie du vivant :
* le CO2 n'est pas un facteur limitant de la croissance de la plante (ce qui invalide le discours de certains concernant les conséquences de l'évolution de la teneur de l'atmosphère en CO2 au cours des dernières décennies);
* des plantules voisines ne luttent pas pour la lumière (idée de compétition) mais au contraire
adaptent leur croissance à celle de leurs voisines;
* la baisse de croissance d'une plante dont le système racinaire est partiellement asséché cesse si l'on supprime le réseau racinaire inutile; ce qui indique que la plante cherche un
équilibre pour sa croissance entre le niveau des ressources et ses propres caractéristiques physiologiques;
* la
symbiose, notamment mycorhizienne, semble davantage tenir de la concorde (utilisation harmonieuse conjointe des ressources) entre espèces que de supposés bénéfices ou d'une dépendance...



1/02/07
1/03/2007 ...

Génétiquement indéterminé - le vivant auto-organisé est paru aux éditions Quæ (Cemagref, Cirad, Ifremer, Inra) et est disponible http://www.quae.com/livre/?GCOI=27380100948540; à lire d'urgence : Avec les mots de Sylvie Pouteau « L'hypothèse du déterminisme génétique [i.e. du programme génétique, c'est moi qui ajoute] ne permet plus de faire avancer les connaissances en biologie. C'est sur ce constat de départ qu'un cycle de conférences a été organisé à l'Institut Jean-Pierre Bourgin de l'INRA à Versailles, autour du thème de la complexité et des nouvelles approches en biologie. Cet ouvrage reprend le contenu de quatre d'entre elles». plan du livre Le chapitre de G.N. Amzallag sur la variation (Ch 1 : Du sens de la variabilité) me paraît être un incontournable pour un enseignant. Les exemples sont tirés principalement des travaux de l'auteur sur les brassinostéroïdes, les gibberellines et la tolérance-adaptation au NaCl (...) chez quelques plantes. C'est une vraie réflexion d'expérimentateur qui ouvre bien des perspectives sur l'analyse des données expérimentales; c'est un appel à créer de nouveaux outils d'analyse dans une perspective ouverte sortant du génétiquement déterminé. Les indicateurs utilisés en écophysiologie évolutive sont interrogés : plasticité, canalisation , coefficient de variation, connectance.... À intégrer de toute urgence dans les cours universitaires, pour le lycée je ne pourrais encore une fois que me contenter de citer les conclusions sans pouvoir m'appuyer sur l'étude d'exemples dont le niveau d'analyse est trop élevé pour le secondaire . On pourrait regretter la prudence de l'auteur car les articles cités sont en anglais et le lecteur doit y avoir accès voir saisir la profondeur du propos mais comme il le dit lui-même ...« on ne s'étonnera pas que les résultats et les conclusions présentées ici soient encore très lacunaires. Ils ne forment que l'ébauche d'une approche d'un horizon encore largement inexploré, pour des raisons non seulement conceptuelles, mais encore pratiques.» Page récente présentant sa démarche
J'ai été suffisamment intrigué et passionné par l'article de Vincent Fleury (Ch4, Morphogenèse des structures arborisées et conditions physiques d'une croissance biologique auto-organisée, 111-140) pour passer outre des petites difficultés de style et de quelques maladresses vis-à-vis de la description des systèmes biologiques, et acheter deux de ses ouvrages (Des pieds et des mains ; Genèse des formes de la nature, Flammarion, col. Champs, 2003 et De l'œuf à l'éternité - Le sens de l'évolution, Flammarion, 2006 à destination du grand public (et donc de mes élèves)). On y retrouve les mêmes défauts mais on y trouve aussi d'excellentes choses. Voilà un physicien passionné par le vivant qui aborde les questions par un côté encore bien inexploré : la morphogenèse. Il rejoint donc la famille des Grassé, Thom et autres scientifiques résolument tournés vers un nouveau paradigme. V. Fleury n'a pas toujours la prudence d'expression de N. Amzallag et le choix de la médiatisation (peut-être trop rapide) de ses idées fera fuir certains biologistes, c'est dommage. Car, sans êtres abouties, ses idées et ses ouvrages sont des ouvertures qu'il ne faut pas négliger. Je m'inscris résolument à ses côtés. Pour en revenir au chapitre 4 de Génétiquement indéterminé, le texte est très accessible à des lycéens. J'utiliserais ses propos dans mes cours. Mais je persiste à penser que la vision mathématique de René Thom sur la morphogénèse est autrement plus profonde (voir la page sur les modèles thomiens) que la simple prise en compte des lois physiques en biologie qui constitue cependant une démarche à encourager.


Une nouvelle source d'idées et quelle source ! À conseiller à tous :
L'homme végétal : pour une autonomie du vivant
, Gérard Nissim AMZALLAG, Albin Michel, 2003 (préface de Bernard Werber); c'est un plaidoyer contre l'organisme vivant-machine. Un vrai travail de biologiste qui revendique un objet et des méthodes propres. C'est fort bien documenté (avec les références des articles scientifiques) et rédigé dans un langage très accessible, parfait pour des lycéens.
L'appui théorique qu'il prend sur les structures dissipatives de Prigogine, est pour moi discutable car c'est une théorie qui confère au hasard une existence qu'il n'a pas à mon sens, mais n'enlève rien à la qualité de sa réflexion. Beaucoup mieux encore, il propose une véritable théorie de l'évolution à l'aide de sa notion de dissociation autonome. Les périodes de stabilité de l'organisme alternant avec des périodes de dissociation, initiées par l'organisme lui-même (sécrétion d'AMPc chez les bactéries, d'un stéroïde chez les pluricellulaires ?), qui lui permettent, après un retour transitoire des parties (cellules, organes) à plus d'autonomie, de retrouver un état NOUVEAU de stabilité qui émerge des nouvelles interactions existant entre ses parties et le milieu auquel l'organisme devient alors extrêmement sensible. C'est donc pendant ces crises (métamorphoses) qu'il y a adaptabilité et développement et.... évolution (c'est moi qui prolonge l'idée sous-entendue). L'état adulte d'un pluricellulaire serait la perte de la capacité à entrer en dissociation autonome selon les modalités régnant lors des crises du développement. Il expose enfin une théorie du développement psychique de l'homme et de la conscience en distinguant différents niveaux de dissociations plus ou moins autonomes. Le titre fait référence à l'analogie de développement (rapporté à des dissociations autonomes) que l'on peut établir entre le cerveau (perpétuellement en crise de développement) et un végétal (possédant une embryogénie indéfinie). La résonance féconde entre la dissociation autonome de Nissim Amzallag et la progression autonome de Rosine Chandebois n'échappera à personne (voir une page annexe déjà ancienne sur la théorie de cette dernière).
La raison malmenée. De l'origine des idées reçues en biologie moderne, Gérard Nissim AMZALLAG, CNRS Éditions, 2002
Une histoire des idées en biologie qui n'hésite pas à traquer le mensonge (qui finalement est omniprésent chez les scientifiques, soit comme un ami soit comme un ennemi). Salutaire. A mettre entre les mains de tous les élèves qui veulent s'orienter vers la recherche. Cet ouvrage fait le pendant de l'ouvrage précédent. Il me paraît judicieux de le lire après avoir lu L'homme végétal pour que la nudité des critiques soit voilée par la profonde sincérité qui émane des idées fécondes du premier ouvrage. Un enseignant de SVT honnête ne peut pas enseigner le programme actuel de lycée sans y ajouter bien des remises en cause. C'est une question de vérité. Ce livre peut beaucoup l'aider dans sa démarche.
(Plan, préface et introduction sont disponibles à l'adresse: http://netmc.9online.fr/AdV/Amzallag_Raison.html )



années 2000- 2008 - commentaires de l'actualité

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10/2008

Je conseille d'écouter l'intervention de Luc Ferry (Les dangers du "principe de précaution": Regard critique du philosophe) qui s'est exprimé lors du colloque sur les OGM à l'Académie des sciences en septembre 2008. Son analyse des causes de la prolifération des peurs, notamment tournées vers la science (OGM....), est intéressante. Le désenchantement du monde et la chute dans le capitalisme, conduisent à un monde de compétition aveugle où l'histoire est vide de sens. Sa conclusion "rationaliste" insiste sur le déclin des vocations scientifiques (40% en 15 ans) qui va de pair avec la peur, qui n'est plus motivée par la nature hostile mais par la science qui peut détruire l'humanité, sans compter son aspect ardu pour les élèves élevés dans l'idéologie pédagogiste. Il est clair que le vrai scientifique n'a pas peur de chercher, quellles que soient ses motivations, les plus hautes (beauté et mystère du monde, soif de vérité, effort commun pour un développement de l'humanité...) comme les moins hautes... la connaissance est un bon moyen de vaincre ses peurs irrationnelles.



09/2008

Même pour les français éloignés de Paris la venue du pape Benoît XVI à Paris et son discours au Collège des Bernardins, une initiative totalement originale pour le dialogue entre la Sagesse chrétienne et la Culture française, ou encore l'accueil du premier membre (étranger associé) de l'Académie des Sciences Morales et Politiques devenu pape, sont des événements culturels majeurs. Le discours aux invités du monde de la culture (intellectuels, artistes....) écouté avec un respect évident malgré la diversité de l'auditoire est historique. Nos opinions et choix de vie - comme ceux de nos élèves (dont certains faisaient aussi partie des dizaines de milliers de jeunes du "chemin de lumière" ou de la messe des invalides) - ne sont pas moins divers que ceux des auditeurs de ces paroles. Voici les mots de conclusion du discours de Benoît XVI : «Une culture purement positiviste, qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non scientifique, la question concernant Dieu, serait la capitulation de la raison, le renoncement à ses possibilités les plus élevées et donc un échec de l'humanisme, dont les conséquences ne pourraient être que graves. Ce qui a fondé la culture de l'Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à L'écouter, demeure aujourd'hui encore le fondement de toute culture véritable.» Le rejet de toute autre opinion que le scientisme associé à un matérialisme athée n'a que trop duré pour les questions d'anthropologie en SVT dans l'Éducation Nationale. Amorçons le dialogue avec l'histoire des sciences, l'épistémologie, la biologie théorique. Abordons des questions aussi profondes que l'hérédité, la procréation, l'évolution... avec des points de vue ouverts sur les autres disciplines. C'est le but de ce site.



08/2008

Les intéressantes pages d'Antoine Danchin, de l'Institut Pasteur, ont été assez récemment reformatées et déplacées sur le site de l'ENS Ulm. Il est le digne (et dernier ?) représentant d'une biologie théorique moléculaire centrée sur l'information et vraiment réfléchie (érudite). Je conseille par exemple sa page de biologie théorique, ou ses pages d'histoire en science en travaux...



07/2008

Pour ceux qui n'ont pas encore de quoi s'offrir "De la science aux fourneaux" par Hervé This (Belin 2007), écoutez une petite émission sur Canal Académie. J'y ai appris: (1) qu'il existe des "récepteurs" du "gras" (des lipides); (2) que la salade est "cuite" par l'huile et non pas le vinaigre; (3) que l'huile entre entre les cellules de la pomme de terre chaude; (4) qu'il n'y a pas de moutarde dans la mayonnaise mais dans la rémoulade; (5) que la longueur en bouche (mesurée en caudalies) de l'huile est bien plus grande que celle de l'eau ou de l'alcool; (6) que le goût de bouchon est davantage une saveur qu'une odeur; (7) que les homards sont bleus grâce aux molécules rouges d'astaxanthine accolées et torsadées...



07/2008

Bien qu'encore en travaux, j'ai présenté dans une longue page (De la mutation au problème de la variation ) mes efforts de clarification de la notion de mutation, notamment à l'aide des travaux de N. Amzallag. Elle contient un peu d'histoire des sciences avec l'article de Luria (comme pour l'alcaptonurie) mais aussi beaucoup de réflexions sur l'interprétation des données expérimentales du fait du profond ancrage du travail de N. Amzallag dans l'expérience. Une page simplifiée a été écrite à l'attention des élèves: Les mutations.
La
page sur les VIH présente ces virus dans la même optique d'un système immunitaire dynamique en mettant davantage l'accent sur les cellules et les organes que sur les molécules.



réactualisé 05/2008

Science in School, revue scientifique européenne (en anglais) à destination des scolaires, éditée par l'EIROforum (réunion de 7 organismes scientifiques européens) continue ses publications qui devraient donner des idées aux collègues, notamment pour des TPE SVT(ou physique-chimie)-langues. Certains articles sont traduits en français. L'un d'entre eux m'a semblé intéressant à analyser.. pour les élèves de première très avancés et les élèves de terminale. La grande migration: sur le migration des cellules embryonnaires de la future ligne latérale du poisson-zèbre. Ici une traduction et quelques analyses.



04/2008

Une belle réponse de Bernard Joly, président de la Société française d'histoire des sciences et des techniques, au courrier d'un lecteur de La Recherche (418, avril 2008, 7) au sujet de son article dans le dossier: Les alchimistes à l'origine de la science moderne, 416, février 2008, pp30-45: « À l'opposé du relativisme qui nie les évolutions historiques et qui prétend que tout se vaut, cette conception [de l'alchimie comme chimie du passé] reconnaît l'existence de ruptures fondamentales. Mais ce sont des ruptures à l'intérieur de l'histoire des sciences. Non pas des ruptures qui opposeraient l'obscurantisme à la raison, mais des remises en question, par de nouvelles exigences de la raison, des acquis antérieurs de la rationalité scientifique». Voilà une mise au point qui peut s'adresser à G. Lecointre et H. LeGuyader, pour leur lamentable introduction à l'histoire des classifications dans leur ouvrage "Classification phylogénétique du vivant". Je mets en garde les collègues contre toute utilisation pédagogique irréfléchie de ce texte particulièrement biaisé, que l'on commence à retrouver sur les sites académiques. Que l'on se comprenne bien, il s'agit non pas de s'attaquer aux classifications phylogénétiques (cladistes), qui sont devenues la règle, mais au relativisme parfois sous-jacent véhiculé, innocemment ou non. Voir page sur le cladisme et nommer-classer.



03/2008

Jean-Robert Pitte, ancien Président de la Sorbonne, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, parle de son livre : Stop à l'arnaque du bac sur canalacadémie. Professeur de la Sorbonne empêché de faire cours, bac bradé ... le désespoir est grand. Sur les causes profondes, les mots de Benoît XVI me semblent très justes: « à la racine de la crise de l'éducation se trouve [...] une crise de confiance dans la vie».



01/2008

Un ouvrage intéressant qui mériterait une vulgarisation de la part de ses auteurs : Mathématiques et sciences de la nature. La singularité physique du vivant. Francis Bailly et Guiseppe Longo, Hermann, 2006; le sous-titre révèle bien la position moniste assumée : ils déclarent ainsi que le vivant est du domaine - et seulement du domaine - d'une physique originale (l'état vivant est proposé comme une situation critique étendue (loin de l'équilibre) maintenue par homéostasie - ou/et homéorhésie).. Pour moi, malgré la cohérence de leur démarche, ceci reste une négation de l'originalité du vivant, par rapport à un matière physique. Je reviendrais dans mes pages sur leur intéressant travail (sur la finalité contingente et l'itération notamment) mais je préfère, ô combien, l'éclairage aristotélico-platonicien de Thom qui fait jaillir l'originalité du vivant du sein même des mathématiques, ou, bien sûr, celui de Bergson, qui place la biologie au centre de sa métaphysique.



01/2008

Les pages sur l'alcaptonurie et la phénylcétonurie sont en ligne après bien des années d'attente. La page sur l'alcaptonurie a pris résolument la direction de l'histoire des sciences, mais cela n'a pas été possible pour la phénylcétonurie du fait de la masse de matériel disponible.
Une petite page apéritive sur
Bergson a été ajoutée; le temps devient un élément majeur de toute réflexion en biologie théorique.


10/2007

Tout comme les dernières versions de IE sur PC (bouton zoom en bas à droite de la fenêtre de navigation), le navigateur gratuit OPERA (http://www.opera.com/) , sous Mac et PC, a une fonctionnalité très intéressante pour les projections dans les classes: un zoom qui s'applique sur la totalité de la page (et aussi des images), on se déplace ensuite dans la page avec les flèches-ascenseurs de la fenêtre ; pomme^+ sous Mac...



08/2007

Un panorama des thèmes et concepts du cours à embrasser d'un seul coup d'œil



réactualisé 07/2007

J'ai enfin trouvé sur internet en libre accès le texte de l'article d'Helen Pearson : What is a gene ? (Nature, vol 441, 25 May 2006, 399-401) qui a fait date : http://pasteur.crg.es/portal/pls/portal/docs/1/7260.PDF. Je vous conseille de le télécharger avant que le lien ne soit obsolète. Je renvoie à une page avec une traduction maladroite personnelle. Sans être une étude exhaustive, il pointe quelques résultats qui, ces deux dernières années, ont profondément ébranlé le paradigme de la biologie moléculaire (que l'on pourrait énoncer ainsi : le gène est une unité d'information stable, transmise héréditairement) :
- 1er résultat: la
complexité de l'information génétique nécessite l'imagination de réseaux pour rendre compte des mécanismes de synthèse de protéines (qui s'oppose à la linéarité de l'ADN). Par exemple des portions de gènes très éloignées et situées dans des parties non codantes pour un produit mais codantes pour un autre, et qui sont réunies ensuite..., d'innombrables chevauchements... : ces mécanismes dépassent de loin l'épissage alternatif en termes de complexité. Or quand on a un réseau il est clair que les relations expérimentales déterministes ne peuvent plus être explorées de la même manière que lorsque l'on a une chaîne de réactions (voir les travaux de Nissim Amzallag sur cette question; voir aussi le nouveau cours de 1ère S, notamment la partie historique)). Pour l'enseignant que je suis il est clair que cette complexité INVENTÉE comme explication n'est plus utile à des élèves comme outil de pensée (un enseignement de mathématiques sur les réseaux serait bien plus profitable; pour illustrer mon propos : une petite conférence "diffusion des savoirs de l'ENS" accessible à un enseignant de SVT montrant un système génétique simple (1 gène, 1 produit dimérique, trois opérateurs transcriptionnels) chez le phage lambda: Étude des dynamiques d'un réseau de gènes par Denis Mestivier (univ. Paris VII) [18 novembre 2004] disponible sur internet http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=477 , qualité d'enregistrement moyenne). Mon cours de 1ère S reprend donc le problème de la signification des molécules au sein des dynamiques sans entrer dans la complexité de ces nouveaux modèles.
- 2ème résultat: la remise en cause de l'expression unitaire (discontinue) de chaque gène moléculaire par synthèse de nombreux ARNm (en fonction de l'activité de la cellule) dont la plupart seraient traduits. Au contraire, il semblerait que
l'ADN soit transcrit en masse, de façon continue, et qu'il donnerait naissance à une énorme quantité d'ARN (de différentes longueurs) dont seule une petite partie serait traduite (voir Transcriptional Maps of 10 Human Chromosomes at 5-Nucleotide Resolution, Cheng J. et al. Science 308, 1149-1154 (2005), accessible librement sur internet à l'adresse: http://www.euchromatin.com/ChengJ01.htm).
- 3ème résultat: la transmission héréditaire d'une
information génétique de moins en moins stable et associée aussi à l'ARN. Deux articles très médiatisés sont signalés: l'article de l'équipe française niçoise publiée dans le même n° de Nature (RNA-mediated non-mendelian inheritance of an epigenetic change in the mouse, Rassoulzadegan, M. et al. Nature 441, 469-474 (2006) : http://intl.emboj.org/ nature/ journal/ v441/ n7092/full/ nature04674.html ) et celui - controversé- d'une équipe américaine travaillant sur les plantes (Genome-wide non-mendelian inheritance of extra-genomic information in Arabidopsis, Lolle, S. J., Victor, J. L., Young, J. M. & Pruitt. R. E. Nature 434, 505-509 (2005) disponible par exemple à l'adresse: http://contanatura-hemeroteca.weblog.com.pt/arquivo/Lolle%20et%20al.pdf ). Ce qui me semble encourageant est que de plus en plus de chercheurs de génétique moléculaire sont maintenant davantage ouverts à des interprétations plus complexes qui nous feront probablement enfin sortir du paradigme actuel. Helen Pearson rapporte les paroles de Robert Pruitt, co-auteur de l'article précédemment cité: "It definitely changes my view of inheritance."


On peut aussi lire (en anglais) un résumé de l'article d'Helen Pearson : Genetics: What is a gene?; The idea of genes as beads on a DNA string is fast fading. Protein-coding sequences have no clear beginning or end and RNA is a key part of the information package, reports Helen Pearson. (Génétique : Qu'est-ce qu'un gène ? ; L'idée de gènes enfilés comme des perles sur un segment d'ADN s'estompe rapidement. Les séquences codantes des protéines n'ont ni début ni fin clairs et l'ARN est un élément clé du stockage de l'information, rapporte Helen Pearson) (http://pasteur.crg.es/portal/page/portal/Internet/06_NOTICIAS/HIDE-NOTICIAS/149D30433A129A11E04012AC0E0145DE).

06/2007

Le sujet de bac 1èreES confirme les craintes exprimées (voir cours). Dans la partie "Place de l'homme dans l'évolution", la première question du sujet porte sur "Résistance des moustiques aux insecticides : montrez [à partir de documents] que les conditions de l'environnement peuvent jouer un rôle dans l'évolution d'une espèce". C'est inadmissible. Quand à la deuxième partie sur la comparaison-homme chimpanzé, elle se passe de commentaires. Non pas que le sujet comporte des difficultés particulières, mais je réagis contre cette forme de sous-culture qui consiste, sous des prétextes de culture, à faire passer un enseignement dépassé et idéologique (concernant des mécanismes évolutifs moléculaires auxquels plus grand monde ne croît) et qui, surtout, nécessite un cours de génétique qui n'est pas au programme de cette partie (cette année il faisait partie des deux thèmes au bac mais ce n'est pas toujours le cas).
Pour le
sujet de 1èreL, la première question (alimentation SVT) ne posait pas de problèmes particuliers: les documents permettaient de comprendre ce que représentait l'absorption du fer par l'organisme... mais cela reste un exercice difficile pour un élève littéraire et je ne suis pas sur que l'on puisse considérer qu'il s'agit ici de culture scientifique. La seconde question sur la place de l'homme dans l'évolution reste toujours dans la même ligne idéologique que le sujet de 1èreES, mais portent plus ou moins sur l'homme.



03/2007

La sensation d'être méprisé est devenue permanente. Les politiques au pouvoir dans l'Éducation Nationale depuis 30 ans n'ont cessé de dévaloriser les professeurs, et particulièrement les professeurs agrégés pour ce qui me concerne. La dernière mesure de discrédit atteint des sommets : http://www.legifrance.gouv.fr/ WAspad/UnTexteDeJorf? numjo=MENH0700231D (remplacements au pied levé, service sur plusieurs établissements, intervention dans d'autres disciplines, suppression des déjà insuffisantes rémunérations des services complémentaires...). Pour ceux qui sont très mal informés sur le temps de travail des enseignants, il est peut-être grand temps de rappeler que les enseignants ne sont pas payés pendant les vacances (service annualisé à 45h hebdomadaires sur 10 mois et payé sur 12 mois) http://leruisseau.iguane.org/IMG/pdf/1950-trop-vieux.pdf. La Société des Agrégés (http://www.societe desagreges.net/ index.htm) n'a cessé de clamer l'injustice qui était faite à ce corps d'intellectuels qui appartiennent à la catégorie A supérieure. Ils devaient évoluer selon la même grille que les administrateurs civils ... mais on les a laissé sans revalorisation depuis 40 ans (voir la tribune du collègue de Sciences Physiques Claude Roche, dans l'Agrégation n°421, p 534-535). Plutôt que de faire confiance à l'État, j'aurais probablement mieux fait de m'efforcer d'acquérir un statut social honorable par l'argent lorsque l'âge m'en laissait encore la possibilité.


11/2006


Je recommande l'Appel pour la refondation de l'École: http://www.refondation-ecole.net
Un candidat à l'élection présidentielle qui s'engagerait sur ce texte serait providentiel et me ferait reconsidérer mon départ de l'Éducation Nationale.
Parmi d'autres je relève les points suivants:
* RENDRE AU MAÎTRE SA LIBERTÉ PÉDAGOGIQUE : elle me paraît être gravement en danger d'une part dans la formulation des programmes (politiquement et idéologiquement marqués) et d'autre part du fait de l'insistance obsessionnelle des inspections pédagogiques à faire appliquer une démarche par résolution de problème (comme si la biologie consistait en une série de problèmes qui doivent trouver des solutions).
* RÉTABLIR UN BON NIVEAU D'EXIGENCE : et que cela ne soit pas les parents ou les chefs d'établissements qui en déterminent les limites...
* En vidant les programmes, en abaissant les exigences, en déstructurant les enseignements, les réformes successives ont conduit à un renforcement sans précédent de la sélection par la naissance et par l'argent. (
http://grip.ujf-grenoble.fr/documents/17mai.pdf sur le site du GRIP)


10/2006


Dans la nouvelle présentation du cours de seconde (partie cellule, ADN et unité du vivant), qui propose bien sûr aussi l'abandon de la notion de programme génétique (qu'aucun scientifique ne comprends plus comme un programme pour gouverner la vie (voir Qu'est-ce que la vie ?) mais plutôt comme le résultat d'un réseau STABLE d'interactions génétiques et épigénétiques ou environnementales par rapport à la cellule,..), l'accent est mis sur 2 idées qui sont des ouvertures:
- la nutrition, comme les deux autres fonctions globales du vivant, ne peut pas s'étudier uniquement à l'aide de la chimie (ce qui implique que les types trophiques ne doivent pas être vus sous l'angle des seules molécules carbonées); la notion de champ de nutrition est probablement la plus simple à utiliser;
- la division cellulaire est un phénomène qui ne peut pas être compris uniquement en terme de reproduction. Il serait préférable d'envisager des divisions de croissance et de renouvellement (dans un pluricellulaire ou dans une colonie), des divisions de développement (y compris dans une colonie) et des divisions de reproduction (chez un unicellulaire non colonial et dans les organes sexuels des pluricellulaires, ce qui inclus la méïose). Les chromosomes, vus comme les "organites" de la division, restent entourés de bien des mystères et leur étude cytologique ne fait que commencer.


09/2006

Devant la prolifération des cours en ligne, ces pages vont prendre une autre direction: non plus un cours mais des points de vue différents de ceux des manuels, des ouvertures...
Pour le point de vue consensuel vous avez les manuels et la plupart des sites internet grand public (de médiatisation comme certains préfèrent appeler la vulgarisation).
Peut-être le temps est-il venu de présenter la science comme un continuel conflit et non comme une connaissance consensuelle ?



Le besoin d'histoire des sciences peut être illustré avec une page complémentaire sur la transformation bactérienne et une page sur le concept un gène-une enzyme. Je suis bien conscient qu'une analyse des résultats expérimentaux à la lumière de nos connaissances actuelles est bien insuffisante (mais cependant nécessaire ?). L'histoire de la génétique est donc en cours de révision sous une forme plus documentée. Une page complémentaire sur quelques travaux de T.H. Morgan est aussi disponible.



Qu'est-ce que la biologie théorique ? Une page d'explications pour justifier ma démarche car certaines oppositions me viennent de l'éducation nationale qui devrait au contraire soutenir une démarche de biologie théorique. Je ne suis pas un héraut autoproclamé de la biologie théorique mais seulement un professeur qui cherche à faire son travail le plus consciencieusement possible. Je ne crois plus à la validité de la notion de programme génétique. Je l'enseigne donc comme une étape historique, en essayant d'en cerner les contours philosophiques et je m'efforce de présenter toutes les démarches alternatives.
Ces mots d'Edgar Morin me paraissent très justes : « Du coup, la biologie moléculaire, expliquant les machineries chimiques de la vie, mais non la vie elle-même, a cru que la vie était une notion mythologique, de toute façon indigne de la science, et a expulsé la vie hors de la biologie»
(Science avec conscience, Seuil 1990, p 251, cité in La raison malmenée. De l'origine des idées reçues en biologie moderne, Gérard Nissim AMZALLAG, CNRS Éditions, 2002 p 18).


Si les mathématiques sont devenus pour moi le futur de la biologie (voir buts ci-dessous), je ne suis pas étonné de trouver parmi les mathématiciens un intellectuel qui se bat pour l'école: je recommande l'analyse de Laurent Lafforgue http://www.ihes.fr/%7elafforgue/demission.html et ses textes sur l'enseignement.

Les chercheurs qui travaillent au sein d'un paradigme ne voient pas venir le danger d'une instabilité qui vient de l'extérieur. L'enseignant est au front. Il n'a pas à défendre le paradigme dominant comme le font certains politiciens et une partie de l'éducation nationale. Il ne faut pas oublier que les manuels scolaires (et tant d'ouvrages universitaires) sont des outils essentiels de maintien du paradigme dominant. (Idées empruntés à René Thom dans Paraboles et Catastrophes, 1983, Flammarion, p 115 et note n°2 du chIII p 184).



2005 année de la physique - Bonne année
La théorie de la relativité einsteinienne énoncée en 1905 a reçu dès 1910 une confirmation théorique grâce à la théorie des groupes, mal connue des physiciens eux-mêmes. Ce fondement est tellement solide qu'il n'est pas souhaitable d'imaginer que cette théorie puisse changer un jour (voir Jean-Marc Lévy-Leblond, La relativité, un siècle après, Les dossiers de la Recherche, 18, février 2005, p 15). Avec l'auteur, si je l'ai bien compris, je crois aussi qu'il est pédagogiquement nuisible de colporter l'idée que cette théorie comme tant d'autres sera dépassée un jour. Et qu'il est préférable d'enseigner le fondement théorique, même mathématiquement ardu, avant les applications physiques.
En biologie théorique c'est un autre trajet qui est suivi. C'est d'abord le travail théorique mathématique, un roc, qui a été fondé par René Thom (et d'autres). Et les biologistes ont bien du mal à s'en emparer. Je m'efforce, depuis quelques mois, d'en fournir quelques éléments dans mes cours (voir quelques références à partir de la page
Une théorie des modèles de René Thom).



La forme en biologie, une nouvelle rupture épistémologique ?
François Rechenmann («Étape marquante ne signifie pas rupture épistémologique», La Recherche, 376, juin 2004, 36) semble être le seul (dans les pages du magazine cité) à voir combien la vision d'un avenir de la biologie théorique échappe à de nombreuses personnes qui s'attachent au paradigme molécularo-génétique. Je penche résolument pour une rupture épistémologique radicale reposant sur le travail initié par René Thom et continué par une école mathématique de biologie théorique autour de la forme (voir l'article "forme" dans l'Encyclopedia Universalis).




À commander de toute urgence pour tous les esprits curieux qui ont trouvé dans ces pages des idées intéressantes: un CDRom (Mac, Linux, PC...puisqu'il a été saisi LaTex) qui contient la quasi-intégralité des œuvres de René Thom (livres, articles, correspondance inédite...) avec un moteur de recherche puissant.
Le bon de commande de la version préparatoire sous forme de souscription (60 euros) est disponible sur le site de l'IHES:
http://www.ihes.fr/~cdthom/



Le n° 370 de La Recherche contient deux références aux extravagances du groupe des antibiotiques à suivre avec avidité:
* en médecine, des antibiotiques "suppresseurs de codons stop", déjà connus, qui ont été utilisés avec succès chez certains malades atteints de mucoviscidose (Pascale Fanen: «Un traitement pharmacologique restaure le gène déficient», La Recherche, 370, décembre 2003, 26-27
d'après M. Wischanski et al., NEJM, 349, 1433, 2003 dont le résumé en anglais a été ajouté dans l'ancien cours de spécialité);
* en chimie, des antibiotiques de type petits peptides (avec des acides aminés L et D et des structures cycliques...) qui sont synthétisés par une voie différente de la synthèse ADN-ARN-ribosomes et qui pourraient bien constituer une voie alternative pour certains peptides. Pour la gramicidine S bactérienne ce sont de gigantesques enzymes (plus de 15.000 aa; la plus longue chaîne polypeptidique connue...) - les peptide synthétases non ribosomiques ou NRPS (Non Ribosomial Peptide Synthetase) - qui s'en chargent. Les NRPS ont été étudiés (discrètement !) depuis les années soixante. Les progrès de la biologie moléculaire ont maintenant permis de couper ces énormes molécules en modules actifs et, en insérant leurs gènes dans des cellules procaryotes hôtes, leur faire synthétiser des peptides antibiotiques "à façon" (Demain, des antibiotiques à façon ?, Mohamed Marahiel, Nadine Kessler et Uwe Linne, 2003, La Recherche, 370, décembre 2003, p 54-58).



Un travail didactique très utile réalisé par Philippe Mathy, déjà connu des collègues pour son remarquable article dans le Bulletin de l'APBG (la génétique de l'album de famille, Biologie-Géologie (Bulletin de l'APBG), 2-1998, 319-335), que je n'ai découvert que tardivement: Modélisation génétique et influence du milieu: quelques outils didactiques pour les cours de génétique du secondaire, Philippe Mathy et al., Compte rendu du séminaire EMSTES 2000-2001(Courrier du Cethes, n° 48-49, sept. 2001, disponible sur internet à l'adresse: http://www.fundp.ac.be/cethes/CourrierduCethes/sept2001.pdf); une merveille à recommander à tous les collègues qui souhaitent faire un cours de génétique digne de ce nom. Je vais m'efforcer d'intégrer ces éléments à mon cours.




Depuis 1998, le nouveau paradigme, dans lequel s'inscrivent plus ou moins clairement de nombreuses idées avancées dans ces pages, prend forme: son nom serait un "réalisme écologique" pour reprendre les mots de Jean Petitot . Une ontologie proprement scientifique qui s'appuierait sur les mathématiques développées par René Thom, notamment la théorie des catastrophes. Elles représentent à mon avis une des pistes de l'avenir des sciences de la nature.
C'est aussi, si je le comprends bien, la conclusion de Vittorio Luzatti dans le n° de janvier de La Recherche «...je me demande parfois de quel problème je choisirais de m'occuper si j'abordais en ce moment la biologie moléculaire au lieu de la quitter. Probablement, et je l'affirme avec prudence, je chercherais à définir et à mesurer l'ordre qui doit se cacher dans cette masse de données expérimentales qui menace de nous submerger. Pour cela, j'essaierais de faire appel aux instruments mathématiques (reconnaissance de forme, théorie de l'information) qui ont permis d'aborder avec succès des problèmes de même nature rencontrés dans d'autres disciplines.» (La Recherche, 360, janvier 2003, p 71).
Quelques citations sont développées sur la
page sur les modèles, notamment à partir du travail de Anne Dambricourt.
C'est encore, sous une forme plus complète mais complexe, le message du très intéressant article de François GUÉRY intitulé "Une «philosophie de la nature» aujourd'hui" (Encyclopédie Philosophique Universelle, L'univers philosophique, PUF, 1991, [57]) dont voici juste un extrait qui renvoie au
cours de TS (en préparation): « ...la croisade actuelle a une cible : l'éternelle philosophie du hasard, et une arme : la non moins éternelle philosophie de l'ordre et de la finalité. L'effort pour concilier les deux axes - l'ordre naîtrait spontanément du désordre, le hasard engendrerait les fins, l'organisation serait fille du chaos - penche en fin de compte vers un renouveau des fins contre l'aveugle nécessité des lois sans âme.»



Une brève de La Recherche à ne pas manquer en attendant un article de fond (Des gènes pleins de doigté, Louise Blottière, La Recherche, 360, janvier 2003, p 16). Au sein de l'équipe de Denis Duboule, de l'université de Genève, Marie Kmita à réalisé l'ablation du gène Hoxd13 chez la souris sans que la mise en place des membres soit affectée d'une façon majeure (M. Kmita et al., Nature, 420, 145, 2002); il semblerait que le gène Hoxd12 voisin ait pu remplacer le gène manquant; ce qui fait dire à M. Duboule: «il n'est vraiment plus possible de considérer le gène comme tout puissant; il constitue plutôt une unité de fonction qui dépend de son environnement » ; dont acte. Les conceptions de M. Duboule ont constamment évolué, comme nous l'avions déjà souligné à partir des articles de ce chercheur publiés dans La Recherche (résumés et commentaires dans les encadrés sur la page sur le développement ). Travail à suivre.




Un livre à lire La naissance du transformisme - Lamarck entre Linné et Darwin, G. Laurent, Vuibert/Adapt, col. inflexions, 2001; l'histoire des sciences est devenue NÉCESSAIRE au travail de tout scientifique du fait de l'immensité du champ de la culture moderne; l'étendue des erreurs que l'on nous a fait et que l'on nous fait encore enseigner est surprenante; nombre de prétendus darwiniens actuels, en lisant se livre se découvriront peut-être lamarckiens. J'ai essayé de corriger mon cours à l'aide des idées si bien documentées de ce salutaire petit ouvrage (principalement le cours de TS, ancien programme). Les enseignants de SVT devraient arrêter de colporter une conception erronée de la philosophie lamarckienne ("hérédité des caractères acquis") et rendre à cet homme la paternité de la conception moderne de l'évolution.



Suite à la lecture du dernier ouvrage d'Anne Dambricourt (La légende maudite du XXème siècle. L'erreur darwinienne; voir commentaires dans la bibliographie); j'ai essayé de résumer les données en ma possession sur la page sur les modèles; il reste encore de nombreuses interrogations.



Plusieurs arrêtés du Conseil d'Etat du 12 février, du 18 mars et du 8 juillet 2002 annulent les programmes de SVT de la classe de seconde, des classes de première S, ES et L, et de la classe de terminale S (notamment).... soit la totalité des programmes de SVT du lycée (voir ci-dessous les références). L'illégalité des programmes, ne va probablement rien changer de fait (alors que lors d'annulation d'élections municipales par exemple, de nouvelles élections sont organisées...; quel élève de terminale osera attaquer l'état pour illégalité des programmes ?). Et pourtant, c'est un signe clair du mépris de la loi par les hommes politiques au pouvoir dans l'Éducation Nationale (le Conseil supérieur de l'éducation est une structure politique mais c'est surtout l'urgence dans laquelle le vote DEVAIT se faire qui est un signe politique). Mais est-ce vraiment un problème politique ? N'est-ce pas plutôt un problème d'éthique ? A mon avis on est dans cette nouvelle utopie de l'économie informelle-éthique de la transaction dont parle Jean-Paul Gourévitch (voir ci-dessous quelques références au livre de cet auteur: "L'économie informelle: de la faillite de l'Etat à l'explosion des trafics").

Les arrêtés ont été publiés dans l'Agrégation, le bulletin de la société des agrégés de l'université dans les numéros 396, 397 et 398 (25 rue Descartes, 75005 PARIS - 01 46 33 00 79). Les références des contentieux sont:
* 226351, 226354, 226358, 226359, 226360, 226362, 226366 de la séance du 12 février 2002 (les numéros 226354 et 226358 font référence aux programmes de SVT des classes de 1èreS et terminale S respectivement)
* 226352, 226353, 226355, 226356, 226357, 226361, 226363, 226364, 226365, 226367, 226368, 226369 et 226370 de la séance du 18 mars 2002 (les numéros 226364 et 226365 se réfèrent aux programmes de SVT de 1ère ES et 1ère L respectivement)
* 237379, 237380, 237381 et 237382 de la séance du 8 juillet 2002 (le numéro 237382 fait référence à la totalité du programme de la classe de seconde générale et technologique qui est annulé, SVT compris donc)



Une brève à ne pas manquer dans Pour La Science, 294, avril 2002, p 18: Dans des cellules à enclumes de diamants (voir des références sur cette technique dans le cours sur les volcans) des chercheurs américains ont soumis des bactéries ordinaires (Escherichia coli) à des pressions de 16.000 atm (1,6 GPa) auxquelles elles ont résisté, étant capable de se multiplier lors du retour à la pression atmosphérique.



Peut-être pourrait-on oser appliquer l'analyse de Jean-Paul Gourévitch (L'économie informelle: de la faillite de l'État à l'explosion des trafics, Le Pré aux Clercs, Essai, 2002) à la sphère des règles et lois et tout particulièrement à l'iufm. Ce que j'avais ressenti en entrant à l'iufm, comme étant une "hiérarchie floue" est en fait une "hiérarchie informelle", avec ce qu'elle génère de violences. Comme il est difficile d'y trouver une place !
Quelques extraits :
«La loi n'est plus infaillible mais contextuelle. (p 282). Une société qui se métisse
[il s'agit ici bien sûr d'un métissage idéologique et non racial] est amenée tôt ou tard à métisser ses lois, à en faire non plus des normes mais des instruments de régulation et de gestion des conflits. ( p283)
La langue de bois et l'alphabet du cœur ( p291). Il découle de cet affrontement entre tolérance et tabous une morale lacunaire, relativiste, agressive contre ceux qui la contredisent, prompte à la négation des différences et à la valse des éthiques ; selon cette morale, tout est explicable et rien n'est condamnable, sauf ceux qui la condamnent. "Nous vivons - dit Alain Finkielkraut - la fusion exatique de la langue de bois et de l'alphabet du cœur". Cette morale amorale est particulièrement sensible chez les enseignants du public : les enquêtes du CEVIPOF (Centre d'étude de la vie politique française) montrent que ce corps est décalé moralement par rapport à la majorité de l'opinion publique, plus laxiste en matière de transmission des valeurs et largement plus vert-rose que le corps électoral, comme le montre la sureprésentation des enseignants dans la gauche parlementaire. (...)
De la loi à la transaction. La négociation de la loi. ... Nous n'échapperons pas à une
éthique de la transaction, qui se substituera à des lois de moins en moins appliquées et applicables, où tout devra être négocié, y compris le contrat du particulier avec l'Etat en fonction des services que celui-ci continue à assurer effectivement et des ressources financières et humaines que l'individu est prêt à payer pour ces fonctions. (293-294).»




Le dernier ouvrage de Rosine CHANDEBOIS : "Comment les cellules construisent l'animal" est désormais disponible sur www.alapage.com.
Dans le cadre du programme de la classe de seconde, une page de précisions sur l'actualité des
Manipulations cellulaires et nucléaires: cellules et clones, même si j'ai vraiment l'impression d'être très mal informé sur les résultats réels des recherches.



L'heure des bilans arrive.... voici celle des TPE que j'ai encadré en coopération avec mes collègues de mathématiques.




J'ai été alerté très récemment, grâce à l'obligeance d'un visiteur de ce site, au sujet du travail de M. Beljanski, qui est pourtant utilisé et référencé par Mme Rosine Chandebois dans «le Gène et la Forme» et dans «Comment les cellules construisent l'animal» (réf. 32 p 85). Malgré l'importance de ses travaux et leur nouveauté, ils m'étaient vraiment passé devant les yeux sans que j'en comprenne le sens. Ce qui montre, si besoin était, l'imperfection de mon travail, la nécessité de parler avec d'autres personnes et la puissance d'internet. Je vais donc m'efforcer d'intégrer les passionnants points de vue de cet extraordinaire chercheur français décédé en 1998 dans mes pages (à commencer par la génétique, puis une petite page sur les cancers). N'hésitez pas à vous procurer au moins l'ouvrage "Beljanski, un novateur en biomédecine" (voir bibliographie) qui retrace son parcours scientifique et présente une vue d'ensemble de son œuvre avec toutes les références de ses articles : c'est vraiment une source d'informations originales.



un article à lire: Les fondements de la pensée de l'exclusion, Wiktor Stoczkowski, La Recherche, 349, janvier 2001, 42-48 dont voici le résumé et quelques extraits:
« Après la Seconde Guerre mondiale, la volonté de gommer les différences entre les hommes s'est étendue aux hominidés fossiles : il n'y avait jamais eu simultanément plus d'une espèce d'hommes sur Terre. En supprimant ainsi l'étude des différences, les biologistes pensaient supprimer le racisme. A l'inverse, l'attribution de droits a été réclamée pour les grands singes au motif qu'ils nous ressemblent. En fait, la pensée de l'exclusion et du racisme, pas plus que son contraire, ne résulte de l'analyse scientifique. L'appréciation des différences entre les hommes est fonction des présupposés des individus. De nombreux biologistes persistent toutefois à croire que leur savoir scientifique pourrait influencer l'opinion publique».
« A l'évidence,
l'égalité des droits ne se prouve pas: elle se décrète. La nature à rendu les hommes à la fois similaires et différents; la société peut les rendre plus ou moins égaux, sans que les biologistes, en porte-parole autoproclamés de la nature, nous en délivrent l'autorisation.»
« le racisme est une création moderne de la pensée non savante. Si le chercheur voulait dialoguer avec l'homme de la rue et le convaincre, il faudrait d'abord qu'il comprenne la logique de son partenaire, au lieu de supposer que celui-ci, une fois éclairé, adoptera spontanément la sienne»
Ceci dépasse la question du racisme. Trop souvent des scientifiques, pourtant animés d'excellentes intentions, fondent la spécificité de l'homme sur le génome (tout au moins par l'utilisation de phrases maladroites comme par exemple: "l'homme possède dans ses cellules et leur noyau la signature de l'humain : son génome"). De là il est parfois facile de tomber dans l'erreur de croire que le génome fonde l'"humanité" biologique. Le génome ne fonde pas l'humanité, ni du point de vue métaphysique, ni du point de vue biologique, il n'est qu'une part de sa matérialité, un élément essentiel à son travail du vivant. En cela la Déclaration universelle de l'UNESCO sur le Génome humain et les Droits de l'Homme (1997) est aussi ambiguë: voir l'article premier dans le cours de
bioéthique (ou site de l'UNESCO: http://www.unesco.ch/biblio-f/dek_genom_frame.htm ). Cette question est souvent abordée dans les cours: seconde, 1ère ES, de TS et les pages sur l'humanisme.



une petite page sur les probabilités et statistiques... un outil très difficile à manier. Un article aussi creux que celui de La Recherche (Trouver les gènes coupables, novembre 2005, 391, pp 80-81) ne fait qu'en souligner l'importance.



un article à ne pas manquer: Les biofilms, Bill Costerton et Philip Stewart, Pour la Science, 287, septembre 2001, 48-53 qui va dans le sens d'une approche sociologique du travail de relation de certaines bactéries mais aussi d'unicellulaires.



Un essai sur le développement afin de documenter une petite partie du nouveau cours de seconde...le travail du développement (page de 340 Ko).



Une petite phrase toujours d'actualité: "... Puis, une fois en place, les biologistes moléculaires ont siégé dans des commissions, et ils ont tué les sciences naturelles" extrait de "Les modes en sciences", Guy OURISSON, vice-président de l'Académie des Sciences, Pour la Science, 253, novembre 1998, 11 ... que nenni, nous voulons vivre....