BG2PE99 (académie inconnue)

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sujet (partiel)

Premier volet (12 points)

Première partie (8 points)

1) Le document 1 présente deux cartes relatives à la mise en place et aux mouvements de l'océan Indien.
a) Quel type de frontière de plaques est mis en évidence dans ce document ?
b) Quels arguments précis tirés des 2 cartes ( a et b) vous permettent d'arriver à cette conclusion ?

2) Le document 2 rassemble des données concernant l'océan Pacifique.
a) Titrez ce document
b) Analysez brièvement ce document.
c) Interprétez-le en mettant en évidence le phénomène géologique commun à l'océan Indien et à l'océan Pacifique.
d) Calculez la vitesse d'écartement, en cm/an, l'un par rapport à l'autre, des forages a et b effectués au fond de l'océan Pacifique. Cette vitesse vous paraît-elle constante depuis 40 millions d'années ? Justifiez votre réponse.

3) Dans la République de Djibouti, la région comprise entre le lac Asal et le golfe du Ghoubbet présente de nombreuses déformations et des activités volcaniques. Des repères placés de part et d'autre des « lignes» de failles permettent des mesures précises des distances séparant ces repères.
a) Quelle donnée nouvelle apporte l'analyse du document 3 ?
b) A quel stade de l'évolution du phénomène étudié précédemment peut-on situer ce document ?
Justifiez brièvement votre réponse.

4) A l'aide de vos connaissances et des différentes données observées dans les questions précédentes, réalisez un schéma fonctionnel de synthèse sur le phénomène géologique étudié dans cette partie.

Document 1

L'océan indien borde l'Afrique de l'Est, l'Inde et la partie occidentale du Sud-Est asiatique.
a. Carte des reliefs des fonds marins de l'océan indien (photocopie très mauvaise qualité)
b. Carte des âges des sédiments au contact du basalte des fonds marins de l'océan indien.

Document 2

Grâce aux forages, on connaît l'âge des basaltes de certains fonds de l'océan Pacifique.

Document 3

Carte géologique simplifiée de la région de la République de Djibouti et variations moyennes annuelles des distances séparant des repères placés de part et d'autre des lignes de failles.

Premier volet, deuxième partie (4 points)

Le document 4 présente des conceptions d'enfants d'une classe de CM1 obtenues avant la réalisation de toute activité sur le sujet.
l ) Quelle question le maître avait- il posée ?
2) Classez les conceptions des enfants et expliquez- les sommairement.
3) Quels obstacles repérez- vous ?
4) Quelles sont les utilisations possibles de ces conceptions par le maître ?

Deuxième volet (8 points)

Voià deux extraits de la présentation de manuels, l'un datant de 1959 (document n° 5) l'autre de 1995 (document n° 6).
1) Titrez les différents paragraphes numérotés dans l'extrait du manuel de 1959.
2) Réalisez une étude comparative des démarches pédagogiques induites par les deux documents en vous appuyant sur les contenus exprimés dans chacun des paragraphes de l'extrait du manuel de 1959.
3) Certains éléments des extraits du manuel de 1959 sont encore d'actualité. Lesquels ? Justifiez votre réponse.
4) Pour aborder les différents modes de reproduction animale, un enseignant de CM (cycle 3, 2ème niveau) présente le document n° 7 extrait du livre «Sciences et Technologie» C3 (Bordas 95).
a) Citez les notions abordées en les reliant aux illustrations a, b, c, d.
b) Enumérez les mots-clés induits parce document.
c) Quelle notion importante n'a pas été abordée et devrait suivre logiquement cette étude ? Proposez des illustrations qui permettraient de la présenter.

Document 5

INTRODUCTION
"Observer c'est isoler l'objet sur lequel se concentre l'attention, le délimiter et, hors de toute influence subjective, en reconnaître les éléments essentiels."

Ce livre de Sciences d'observation est destiné aux Cours Élémentaires 1ère et 2ème Années ainsi qu'aux élèves de 9e et 10e des Lycées et Collèges.

l. Les principes qui nous avaient guidés pour la rédaction de notre Cours Moyen, nous ont, de même façon, dirigés impérieusement cette fois encore. Chaque leçon est basée sur l'observation et, quand c'est possible, c'est de l'observation de la chose palpable, vraie, qu'il faut partir. Il convient de laisser aux enfants le temps de voir, de toucher, de comparer, surtout au niveau de ce cours où les facultés sensorielles, si fraîches, si spontanées, ne demandent qu'à s'extérioriser. Mais le temps d'observation libre doit être mesuré. Le maître devra prendre la direction des opérations, se garder de toute austérité, mais se garder ainsi de laisser croire que la leçon de sciences est un jeu.

2. Nous avons tenu à un vocabulaire simple mais précis : il faut bannà l'à-peu-près, l'inexact. Pourtant, il nous est arrivé quelquefois, dans les leçons, de mettre entre guillemets des mots ou des groupes de mots : c'est que le terme exact qui convenait était manifestement trop savant.

3. Nous avons tenu aussi, dans toute la mesure du possible, à présenter chaque animal dans son « cadre de vie », et chaque plante comme une très modeste monographie, étudiant d'abord l'appareil végétatif (racine-tige-feuilles) puis les organes de reproduction.

4. Nous nous permettons de signaler aux instituteurs débutant dans un cours élémentaire qu'une seule leçon du livre peut fournir la matière de deux leçons en classe.
Pour aider les jeunes maîtres, nous avons établi, à leur intention, un projet de répartition annuelle et nous attirons leur attention sur le fait que les résumés partiels (bandes jaunes) facilitent la fragmentation de la leçon.

5. Ajoutons que le résumé final est la somme des résumés partiels : nous insistons beaucoup pour qu'on le fasse apprendre par coeur. Quant aux schémas, ils seront utilisés soit par le maître au cours de la leçon, soit par les élèves pour les révisions ou compositions. Enfin, sous les illustrations, nous avons placé en plus petits caractères des questions destinées à guider les maîtres dans l'exercice d'observation.

LES AUTEURS

extrait de «sciences d'observation» M. Norel, Capitaine, Bourquin (Belin - 1959)

Document 6

Un outil de travail sérieux et attrayant

Ce manuel a été écrit pour aider les enseignants à répondre aux nouveaux programme de l'école élémentaire. Ces demiers mettent en effet l'accent sur plusieurs points.

Les démarches pédagogiques doivent permettre aux élèves d'appréhender les notions nouvelles de manière active.
Le manuel fournit donc à la fois:
- des documents de travail autour desquels l'enseignant organise les séquences de classe (ces documents servent de support obligatoire à la recherche, d'autres suggèrent des idées d'expériences, d'autres facilitent les comparaisons nécessaires à la généralisation...
- des suggestions d'activités pour exploiter ces documents (rubrique Activités).

Les acquis doivent se limiter aux notions fondamentales, être formulés en termes simples en évitant toute tentation de surenchère.
Ce manuel présente donc clairement, pour chaque sujet traité, ces notions importantes (rubrique J'ai découvert) et les quelques mots scientifiques à connaître.

Une place privilégiée doit être réservée à l'évaluation régulière des compétences.
De nombreuses pages sont prévues dans ce manuel .pour utiliser les connaissances et repérer les compétences acquises.

Les auteurs.

extrait de «Sciences et technologies» cycle des approfondissements (Bordas 1995).

Document 7

a
LA NAISSANCE D'UN POUSSIN
d

1 ovule
+

1 spermatozoïde
= 1 œuf

1 œuf ---------> 1 nouvel être vivant

b
LA SAILLIE CHEZ LES CHEVAUX

c
LA NAISSANCE D'UN POULAIN

extrait de «Science et technologie», cycle 3 (Bordas 1995)

corrigé (du formateur)

concepts abordés

1) a) C'est un rift océanique (ou dorsale océanique) en formation : une zone de divergence
b) la carte des reliefs (a) est non interprétable mais les reliefs sont certainement plus élevés (ce qui est bien le caractère d'une dorsale, même si, dans la partie centrale, il y a des zones effondrées ou rift); ensuite c'est bien une structure océanique; elle est perpendiculaire au continent pour une partie; l'âge des fonds océaniques augmente symétriquement de part et d'autre lorsqu'on s'éloigne de l'axe de la dorsale; on voit des failles perpendiculaires que l'on peut interpréter comme des failles transformantes; les foyers sismiques à l'axe de la dorsale sont aussi la trace des mouvements, ici d'extension; enfin cette zone, repérée par la carte a est connue de tous les géologues et apprentis géologues.

2) a) Si l'on veut éviter les titres du genre: "âge des basaltes de la croûte océanique par rapport à leur distance à l'axe de la dorsale", on pourra préférer des noms plus poétiques: "le tapis roulant océanique", "l'ouverture océanique", "la formation de la croûte océanique au niveau de la dorsale", ou encore "dynamique de l'axe de la dorsale Pacifique ces 50 derniers millions d'années".
b) on tracera les droites de régression pour chaque côté de l'axe. On observe le même âge pour des basaltes situés en 2 points symétriques de part et d'autre de l'axe de la dorsale, ce qui suggère une ouverture probablement régulière avec formation de basaltes à l'axe suivie de l'écartement symétrique des basaltes dans une direction perpendiculaire à l'axe.
c) dans le document 1 les âges sont estimés sur des surfaces et on observe des bandes d'âge identique disposées parallèlement à l'axe de la dorsale; on peut donc interpréter les deux documents par le même modèle de naissance de croûte à l'axe (accrétion) et de l'écartement des plaques symétrique et régulier.
d) a et b sont situés à environ 800 km de l'axe de la dorsale pour un âge d'environ 20 Ma. En 1 an chacun a donc parcouru 800/20.000.000 km = 4 cm. Ils se sont donc écartés en un an de 4x2 cm= 8 cm.
(remarque: si la vitesse d'écartement n'est pas constante la pente change; les pentes sont différentes de chaque côté si l'écartement n'est pas symétrique).

3) a) On a un rift continental. La zone centrale, effondrée, correspond au rift, délimité par des failles perpendiculaires à l'axe du rift. L'écartement est de 4-5 cm/an et donc similaire (moitié moindre) à celui trouvé pour la dorsale pacifique.
b) C'est la troisième étape de la divergence continentale car il y a déjà des coulées basaltiques au centre du rift continental en formation. Voir schéma ci-dessous:

* la tectonique des plaques au niveau d'une zone de divergence océanique(rift océanique): formation de la croûte océanique (volcanisme et plutonisme), zone en distension principalement avec décompression et donc fusion et donc magmatisme important (gabbros en profondeur et basaltes en surface), âge de la croûte océanique estimé par les datations des microfossiles (surtout foraminifères) des couches sédimentaires déposées au contact du basalte le plus superficiel; on notera le trajet original de l'axe de la dorsale qui ne s'enfonce pas sous le continent africain mais le "découpe" en l'abordant obliquement: d'un stade franchement océanique au sud à un stade d'ouverture de jeune océan au nord.

Remarque:
la terme de faille normale est utilisé dans le sujet: ce sont les failles dont le rejet regarde vers le ciel (il n'y pas de surplomb): c'est le compartiment situé du côté du plongement de la faille qui s'est abaissé. Les failles inverses sont au contraires surplombantes, c'est le compartiment situé du côté du plongement de la faille qui est surélevé.

L'étape 1 est théorique, 1bis correspond à Israël (lac de Tibériade, Jourdain) par exemple ou aux grands lacs africains, 1ter correspond à Djibouti.

3 étapes théoriques de l'ouverture océanique.

1er volet - 2ème partie - Quelques commentaires personnels (11/99 - j'ai appris depuis à modérer un peu plus mon propos mais je maintiens tout de même mon point de vue - voir pédagogie et productions d'enfants ou les éléments pour les PE1)

La boucle est bouclée. On est passée de "productions" d'enfants à "conceptions" d'enfants. Ce n'est pas la même chose. La production, réelle, dépend de leurs conceptions, de leurs capacités graphiques, des interdits moraux ou de ce qu'ils croient "pouvoir ou devoir" être représenté pour les adultes.... etc.
Une chose est sûre, une fois que l'on a fait faire ces dessins aux enfants ON NE PEUT PAS EN RESTER LA. Il faut (re)construire soit à partir des dessins en les comparant et en proposant un dessin" correctif", voire en leur demandant un autre dessin en fin de séance à but d'évaluation.... soit, en partant d'autres documents scientifiques, leur montrer petit à petit les points essentiels.
Il est certain à mon avis que cette phase "d'émergence des représentations des enfants" est souvent inutile, voir un obstacle supplémentaire elle-même.

Du point de vue psychologique, la liaison avec le tube digestif et les poumons est intéressante car il repose probablement sur des questions de nutrition qu'il faudra "éclaircir" (ou assombrir car la notion n'est pas du tout facile...) en présentant le placenta.
De même la position du cordon ombilical de l'enfant en relation avec celui de la mère est quelque chose de classique... de là à parler d'obstacle épistémologique, c'est un non-sens. L'obstacle épistémologique se développe dans le cadre de théories scientifiques alors que l'on est ici plutôt dans une approche psychanalytique.... on s'égare.

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